Louise Erdrich Love medicine – 1984,1993,1998, Editions Albin Michel pour la traduction française
« Un livre d’une telle beauté qu’on en oublierait presque qu’il nous brise le cœur. » Toni Morrison
Louise Erdrich Love medicine – 1984,1993,1998, Editions Albin Michel pour la traduction française
Premier roman présenté dans une version revue et augmentée, Love medicine présente l’univers riche et foisonnant de Louise Erdrich qu’elle développe tout au long de son œuvre, construisant un édifice romanesque complexe que les critiques comparent souvent à celui de Faulkner.
Deux familles indiennes entrecroisent leurs destins de 1934 à nos jours, à travers des histoires d’amour et de haine, de fidélité et de trahison dans une réserve indienne du Dakota.
Les femmes sont courageuses et têtues ; elles tiennent en équilibre le semblant d’organisation sociale, élèvent les enfants et continuent à vivre en dépit des blessures infligées par des hommes qui peinent à trouver leur identité. Marie Lazare, Albertine, June, Lulu autant de femmes tenaces , plus ou moins douées pour le bonheur, Lulu étant, par chance, la plus sensuelle d’entre elles, et donc la plus à même de se connecter au désir masculin.
Beaucoup d’hommes se perdent dans la boisson, et sombrent dans la violence, en proie à leurs démons intérieurs. Ils ne trouvent plus leur place dans une société post-coloniale qui les a coupés de leurs racines.
Les voix se répondent dans une sorte de chœur désespéré, chacune ne pouvant se chercher qu’au–delà de l’autre.
Les seuls qui parviennent à être heureux dans ce roman sont ceux qui n’ont pas de mémoire, les nouveaux-nés et les vieillards qui ont perdu la leur. Pour les autres, le sentiment de perte est irréparable et ils peinent à survivre.
Les êtres se cherchent à l’aveuglette, se cognent et se blessent dans une sorte de folie de haine et d’amour. Ils se rencontrent pour se quitter aussitôt comme si l’amour était une brûlure insupportable, comme si leurs cœurs débordaient depuis toujours et étaient impuissants à se remplir.
C’est à travers leurs corps que l’univers rayonne, à travers leur sensualité, et leur force de vie. La nature encore sauvage leur fait écho. Les femmes avancent et tiennent tête à l’adversité, tentant de garder tant bien que mal les hommes dans leur sillage…
Une chronique désespérée et poétique de la vie des amérindiens après la colonisation.
une auteure dont j’ai lu un livre (l’épouse antilope) et celui-ci me plairait bien sans oublier son nouveau paru cet été.
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Elle a une écriture absolument magnifique.
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D’elle, j’ai lu « La Chorale des maîtres-bouchers », j’avais beaucoup aimé…Il faudra que je lise d’autres de ses livres…
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Je pense que je suivrai son oeuvre également. Elle a un univers qui me plaît beaucoup.
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A reblogué ceci sur rhizomiques.
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C’est un auteur que j’aime beaucoup. roman à lire donc!
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Quelle force dans ce premier roman !
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J’ai lu ses trois derniers romans mais il faudra que je lise les premiers dont celui-ci.
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Oui, j’ai suivi tes articles et j’ai vu que tu appréciais beaucoup.
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J’aime beaucoup l’univers de Louise Erdrich, je viens de craquer pour son dernier d’ailleurs…
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Je ferais bien la même chose si je n’avais pas tant de choses à lire.
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je suis fan de cette auteure !
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Je suis devenue fan avec un seul livre !
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Je ne la connaissais pas, mais ton article me donne bien envie de m’y mettre ! La perte d’identité : un des moyens les plus sûrs pur faire des ravages. Merci, Anis !
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Oui, c’est ce qui s’est passé avec les natifs de ce grand pays dépossédé de leur terre et de leur histoire.
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J’aime cette auteur, je dois lire son dernier roman, d’ailleurs.
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Je viendrai lire ta chronique car j’ai très envie de suivre cette auteure.
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Il est encore dans ma pile à lire en version poche, ce premier roman. Je suis loin d’avoir exploré complètement l’univers de Louise Erdrich, et c’est tant mieux…
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Oui, elle écrit régulièrement et beaucoup, pas de souci à se faire.
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Je n’ai pas encore lu Louise Erdrich, mais ça me tente bien !
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J’ai attendu longtemps avec ce livre dans ma pile. Cela valait le coup.
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Je me souviens l’avoir vu dans une émission de François Busnel, elle tient une petite librairie indépendante. Encore une auteure à lire… ma liste de livres à lire ne cesse d’augmenter lorsque je viens me promener par ici…
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Merci et c’est la même chose pour moi quand je viens sur ton blog.
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Il faut vraiment que je lise cette auteure…
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Une grande voix incontestablement.
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Je ne parviens pas à entrer dans son univers ni à être sensible à son écriture, les deux romans lus m’ont laissée de marbre, dommage !!
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Oui, mais l’univers d’un auteur doit faire écho en nous, aussi belle soit son écriture. On ne peut livrer, à mon avis, que des expériences de lecture.
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Une auteure qu’il faut que je découvre… quand je pense que je n’ai encore rien lu d’elle… je vais y remédier un jour, c’est sûr !
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Louise Erdrich : une de mes auteures préférées ! J’aime tant son écriture que son sujet de prédilection. J’ai découvert Love Medicine cet été justement 🙂
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Je note, je note. Aie aie aie la PAL 🙂
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