La ballade de Lila K de Blandine Le Callet – éditions Stock – 2010
Lila, la narratrice, raconte à travers ce récit, la lutte qu’il lui a fallu mener pour réapprendre à vivre depuis le jour où, bébé, de mystérieux hommes en noir l’ont arrachée à sa mère. Lila ne supporte pas la promiscuité, le bruit et les odeurs des autres, s’alimente difficilement mais est prodigieusement douée pour apprendre. Elle n’a qu’une seule quête, retrouver sa mère afin de pouvoir répondre à ces questions lancinantes qui la tourmentent : pourquoi sa mère a-t-elle été arrêtée, qu’a-t-elle fait et où est-elle ? M. Kauffmann, son mentor, ne veut pas lui répondre, il l’initie à la lecture des livres qui sont en voie de disparaître, remplacés par des exemplaires numérisés, son éducateur , Fernand, conformiste mais dévoué veille sur elle mais se tait lui aussi. Tout semble venir de la Zone, ce monde violent et hostile extra-muros…
Et c’est un bibliophile patenté qui la mènera vers son terrible secret…
Ce livre est magnifique, il faut le dire encore une fois. Il m’a fait penser à « Auprès de moi toujours » de Kazuo Ishiguro, parce qu’il utilise les ingrédients et les ficelles des romans de SF sans en être tout à fait un. Il est davantage un roman d’initiation et de suspense même si une critique se joue en filigrane des travers de nos sociétés, de notre obsession de la santé, de l’hygiène et de la sécurité. Il est traversé aussi par la question de la filiation : jusqu’où peut-on aimer ses parents, les comprendre et leur pardonner ? Quelle est la part de responsabilité de la société et de l’individu dans les tragédies familiales ? Comment devient-on un parent maltraitant ? C’est peut-être la question centrale du livre : comment peut-on faire du mal à ceux qu’on aime ? Ou peut-on aimer celui ou celle à qui l’on fait du mal ?
Blandine Le Callet ne juge pas, loin de tout manichéisme, elle tente seulement de comprendre…
Plus trop de souvenirs, sauf une bonne lecture. Moi aussi j’aime bien quand c’est un peu SF mais tout doucement.
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Oui, c’est le mot. C’est exactement ça c’est de la SF sans la grosse artillerie.
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J’ai adoré ce roman.
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Oui je me souviens. J’avais publié cet article sur mon ancien blog. Je le ressors ici.
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J’aimerais bien trouver de nouveau une excellente dystopie comme celle-ci à lire, tiens !
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Je n’en ai pas retrouvé d’équivalentes depuis.
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j’en garde un bon souvenir également!
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Je crois que ce livre a touché les lecteurs. Il reste un fort souvenir de lecture.
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Je ne sais pas comment j’ai fait, mais j’ai toujours évité ce bouquin et pourtant il me tente de plus en plus ! Peut-être cet été ?
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Tu vas savourer, moi j’ai véritablement adoré.
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