Le mois des auteures polonaises : Joanna Bator

Joanna Bator est née en 1968 à Walbrzych et elle est considérée comme l’une des voix importantes de la littérature polonaise contemporaine. Elle fait partie du jury du Prix international Ryszard Kapuscinski.  Romancière, journaliste, universitaire, elle s’est intéressée au féminisme, au postmodernisme et à la psychanalyse. Elle a soutenu une thèse de doctorat en philosophie sur les aspects philosophiques du féminisme. L’action de ses romans, Le Mont-de-Sable (2009) et Chmurdalia (2010), ouvrage sélectionné pour le prix Nike, se déroule dans sa ville natale, Wałbrzych, au sud-ouest de Wrocław. Grande connaisseuse et admiratrice de la culture japonaise, elle a publié deux recueils d’essais et de reportages, L’Eventail japonais (2004) et Le Requin du parc Yoyogi (2014), Lauréate du Prix Nike 2013 pour son roman Il fait noir, presque nuit. Elle vient de publier L’île-Larme, un récit de son voyage au Sri-Lanka, sorte d’autobiographie et de réflexion sur l’écriture. Elle se consacre désormais entièrement à l’écriture. (sources salon du livre, Wikipédia)

Elle sera présente au salon du livre de Paris.


Le Mont-de-sable Traduit par Caroline Raszka-Dewez Date de parution : 28/08/2014
Au Mont-de-Sable, un quartier de la banlieue de Wałbrzych, ce sont les femmes qui décident de tout. Au début des années 1970, la jeune Jadzia quitte la campagne pour commencer une vie meilleure à l’ouest du pays ; à son arrivée dans cette ville industrielle, elle tombe dans l’escalier et dans les bras de Stefan Chmura, qui deviendra son mari. Tous deux s’installent au Mont-de-Sable, une cité de béton flambant neuve, et donnent naissance à une fille, Dominika. Le roman raconte la vie de ces trois personnages, ainsi que celle des deux grands-mères, Halina et Zofia.
C’est à la fois une saga familiale et un panorama de l’histoire sociale de la République populaire de Pologne que propose Joanna Bator : la narratrice suit les désirs, les peurs et les regrets de ces trois générations de femmes, avec humour, moquerie ou tendresse. Alors que leur vision du bonheur ne cesse de se heurter à la réalité quotidienne, les habitants du Mont-de-Sable lorgnent de plus en plus vers la RFA et ses merveilles, qui vont des bouteilles de shampoing d’un litre aux voitures gris métallisé. Dominika, toutefois, a d’autres projets pour son avenir qu’un mari vivant dans une obscure ville allemande…

8 réflexions sur « Le mois des auteures polonaises : Joanna Bator »

  1. J’ai essayé de lire ce roman (le pitch est super !) mais ai capitulé au tiers à peu près, l’écriture ne me « prend » vraiment pas, pas moyen d’entrer véritablement dans l’histoire; Dommage !

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