Je vais encore le dire et puis l’écrire ici. Je ne sais pas comment l’écrire assez fort, pour que tout le monde le lise, se le dise.
Je lis les journaux, les blogs et JE NE COMPRENDS PAS.
Je ne comprends pas pourquoi parfois il y a si peu d’auteures, autrices, romancières.
J’ouvre le magazine qui présente le festival America, un éditeur que je ne nommerai pas, parle des Voix de l’Amérique, il y a peut-être quatre ou cinq auteurs, mais une seule femme.
Je regarde les photos, je veux dire les grandes photos, que des hommes. Et pourtant les organisateurs du Festival sont ceux qui laissent le plus de place aux auteures, qui traitent le mieux des problématiques liées au genre. Vraiment, on ne peut que les féliciter pour la qualité de leur travail, l’engagement dont font preuve les bénévoles et le soin extrême apporté à ce festival où les femmes sont bien présentes.
Pourtant, pourtant, ça résiste ! Rien à faire ! Que faudrait-il faire pour que cela change VRAIMENT ?
Pas tout à fait d’accord…Cette rentrée littéraire est particulièrement féminine …et je m’en réjouis!
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Je ne limitais pas cette réflexion à la rentrée littéraire. Plutôt aux compte-rendus du Festival America, en fait. Finalement, beaucoup de lecteurs n’entendront jamais parler de certaines auteures.
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Et au bout d’une dizaine de lectures, ça a eu le don de me faire un peu sortir de mes gonds littéraires.
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Tu fais dans ce domaine un magnifique travail qui devrait être plus connu !
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Merci vraiment beaucoup Annie, mais je rêve de ne plus avoir à le faire.
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Je pense que collectivement, nous avons à mettre à l’honneur l’écriture féminine : les éditeurs en publiant davantage d’ouvrages d’auteures, les blogueurs/blogueuses en en parlant plus. Quant au prix littéraires, je pense la cause perdue (par le mode de sélection, par les lobbies en place) mais je ne suis pas résignée : je crois qu’une œuvre peut vivre et survivre à ces distinctions qui ont l’art de proclamer en un temps donné mais pas sur du long terme.
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Oui, il y a des réflexes hérités d’un conditionnement majeur dont nous n’apercevons plus les ressorts. je me rends compte, pour moi-même, même avec le travail que je fais ici, que ceux dont j’entends le plus parler, et que j’ai envie de lire sont des hommes, qu’il faut davantage chercher pour lire les femmes.
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