Je t’enlise, je t’enrobe, je te love, je te veux
Je te vise, je te bombarde, et je te prends d’assaut.
Je ne te laisse pas le temps, je t’invite,
je t’emperle, je t’envoûte, je t’attends.
J’ai tellement envie de toi.
je t’envahis, je t’environne, je suis partout à la fois.
Je suis de tous les départs
que tu prendras au hasard
pour ne plus m’entendre te répéter que je t’aime
t’enlise, te veux, t’attends,
te vise, te prends, te laisse,
t’embobine à chaque pas, te frise, te lisse, te lèche,
t’use et ruse, charme et louvoie.
Et du plus loin que tu sois,
je suis ta dernière demeure
et tu chemines vers moi.
Femme libre devant le désir, conquérante de mai 68, a publié une anthologie de la littérature érotique. Je la savoure à chaque fois, mon féminin s’enroule dans le sien dans une vague sans fin.
Chère bloggueuse, vous avez vu « Et pourquoi pas ? » sur gasteropode.org – sur mon autre blog courts-ecrits.org, on parle aussi de désir (pas toujours masculin). Alors…
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Oui, vous avez une belle écriture, impertinente, et douce.
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Magnifique. Merci!
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Très beau poème.
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