Vitry, banlieue tentaculaire, immense, vidée de tout ce qui fait une ville, réservoir plutôt avec, çà et là, des îlots secrets où l’on survit. C’est là que Marguerite Duras a tourné son film Les Enfants : « Pendant quelques années, le film est resté pour moi la seule narration possible de l’histoire. Mais souvent je pensais à ces gens, ces personnes que j’avais abandonnées. Et un jour j’ai écrit sur eux à partir des lieux du tournage de Vitry ». C’est une famille d’immigrés, le père vient d’Italie, la mère, du Caucase peut-être, les enfants sont tous nés à Vitry. Les parents les regardent vivre, dans l’effroi et l’amour. Il y a Ernesto qui ne veut plus aller à l’école « parce qu’on y apprend des choses que je ne sais pas », Jeanne, sa sœur follement aimée, les brothers et les sisters. Autour d’eux, la société et tout ce qui la fait tenir : Dieu, l’éducation, la famille, la culture… autant de principes et de certitudes que cet enfant et sa famille mettent en pièces avec gaieté, dans la violence.
C’est marrant, je viens d’acheter ce livre…
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Oui, c’est amusant… J’ai hâte de savoir ce que tu en penses.
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Je l’ai lu…et beaucoup aimé.
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Je l’ai vu et entendu et c’était magnifique.
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Je ne connais pas ce livre mais en général j’aime beaucoup l’écriture de Marguerite Duras… Les éditions Thierry Magnier ont publié un album de M. Duras qui s’intitule « Ah Ernesto ! » et en lisant ton billet j’ai l’impression qu’il s’agit du même personnage.
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Oui, c’est le même personnage, il apparaît plusieurs fois dans l’oeuvre de Marguerite Duras.
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il est dan ma PAL! Duras est une de mes grandes lacunes!
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Du coup, après avoir vu la pièce, je lirais bien le livre.
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