Le prix de littérature de l’Union Européenne, ouvert aux 37 pays participant au programme «Europe créative» dans les secteurs de la culture et de la création, récompense tous les ans les meilleurs écrivains émergents en Europe. Les critères sont assez exigeants, puisque il faut avoir publié entre deux et quatre œuvres et avoir déjà été nominé.
Il est organisé par un consortium composé de la Fédération des libraires européens (EBF), de la Fédération des associations européennes d’écrivains (FAEE) et de la Fédération des éditeurs européens (FEE).
Les œuvres de femmes sont très bien représentées mais elles sont très peu traduites en français. D’ailleurs, le fait est que les ouvrages primés sont, dans leur ensemble, très peu traduits. Pour un prix qui vise à » promouvoir une diffusion plus large de la littérature européenne; encourager les ventes transnationales de livres; renforcer l’intérêt pour l’édition, la vente et la lecture d’œuvres littéraires étrangères », le résultat est un peu décevant en ce qui concerne les traductions en français. Toutefois, très belle initiative, l’Europe existe, bel et bien, quoi qu’on en dise.
8 romans primés sur les 12 mais une seule traduction sur les 4.
Autriche : Carolina Schutti, Einmal muss ich über weiches Gras gelaufen sein (Un jour, j’ai dû marcher dans l’herbe tendre, Le ver à soie 2018)
Croatie : Luka Bekavac, Viljevo
France : Gaëlle Josse, Le Dernier Gardien d’Ellis Island
Hongrie : Edina Szvoren, Nincs, és ne is legyen
Irlande : Donal Ryan, The Spinning Heart (Le coeur qui tourne, Albin Michel, 2015)
Italie : Lorenzo Amurri, Apnea
Lituanie : Undinė Radzevičiūtė, Žuvys ir drakonai
Norvège : Ida Hegazi Høyer, Unnskyld
Pologne : Magdalena Parys, Magik ( Le Magicien (à paraître en français en 2018)
Portugal : David Machado, Índice Médio de Felicidade (Indice de bonheur moyen, l’Aube,2017)
Slovaquie : Svetlana Zuchova, Obrazy zo života M.
Suède : Sara Stridsberg, Beckomberga – ode till min familj ( Gallimard,Beckomberga – ode à ma famille 2016)