Le prix de littérature de l’Union Européenne, ouvert aux 37 pays participant au programme «Europe créative» dans les secteurs de la culture et de la création, récompense tous les ans les meilleurs écrivains émergents en Europe. Les critères sont assez exigeants, puisqu’il faut avoir publié entre deux et quatre œuvres et avoir déjà été nominé.
Il est organisé par un consortium composé de la Fédération des libraires européens (EBF), de la Fédération des associations européennes d’écrivains (FAEE) et de la Fédération des éditeurs européens (FEE).
Les œuvres de femmes sont bien représentées mais elles sont très peu traduites en français. D’ailleurs, le fait est que les ouvrages primés sont, dans leur ensemble, très peu traduits. Pour un prix qui vise à « promouvoir une diffusion plus large de la littérature européenne; encourager les ventes transnationales de livres; renforcer l’intérêt pour l’édition, la vente et la lecture d’œuvres littéraires étrangères », le résultat est un peu décevant en ce qui concerne les traductions en français. toutefois, très belle initiative, l’Europe existe, bel et bien, quoi qu’on en dise.
2010
Belgique : Peter Terrin, De Bewaker (Le gardien , Gallimard 2013)
*Chypre : Myrtó Azína Chronídi, To Peirama
*Danemark : Adda Djørup, Den mindste modstand
Estonie : Tiit Aleksejev, Palveränd (Le pèlerinage [Intervalles, 2018)
Finlande : Riku Korhonen, Lääkäriromaani
*Allemagne : Iris Hanika, Das Eigentliche (Une fois deux, Le livre de poche,2011)
Luxembourg : Jean Back, Amateur
Roumanie : Răzvan Rădulescu, Teodosie cel Mic (Théodose le Petit , Editions Zulma, 2015)
*Slovénie : Nataša Kramberger, Nebesa v Robidah
*Espagne : Raquel Martínez-Gómez, Sombras de unicornio
République de Macédoine : Gorce Smilevski, Сестрата на Зигмунд Фројд (Sigmund Freud’s Sister) (La liste de Freud, Belfond, 2013)
*ouvrage de femme
5 livres de femmes primés sur 12.
1 livre de femme traduit sur 4