Archives pour la catégorie Les femmes et les chansons

Jeanne Moreau chante Louise de Vilmorin

La magie d’une époque, la beauté de cette alliance entre la voix et le texte. Jeanne Moreau chante un poème de Louise de Vilmorin (1902-1969): « Demain » sur une musique de Pierre Petit (1922-2000). Extrait de la comédie musicale « Migraine » écrite et composée en 1959

A l’époque de Louise de Vilmorin/ Colette Renard VS Jeanne Cherhal- Les nuits d’une demoiselle

Que de mots pour le dire ! Les connaissiez-vous ? Magnifique chanson légère… Et la version de Jeanne Cherhal à l’ère numérique tout aussi savoureuse.

Les femmes et les chansons : Emily Jane White/ Nightmares on repeat

The love that you gave, keeps me here
Calling out your name, keeps me here
For the light was not there, for years upon yearsMaybe
The way you walk will show just how to talk
Myself into being here
Draw close pull nearHolding your hand, keeps me here
All the
Ways you stand, keeps me here
For the light, was not there
For years, upon yearsMaybe the way you walk, will show me just how
Talk
Myself to sleep, nightmares on repeatYour insight, beautiful

Emily Jane White, chanteuse et instrumentiste, a découvert très jeune la musique folk, a appris très tôt à chanter, jouer du piano et de la guitare. Après des études à l’université de Californie à Santa Cruz, elle fait un séjour à Bordeaux avant de s’établir à San Francisco (Source Wikipédia, licence creative commons)

Camélia Jordana – Dhaouw

Morgane Ji – Woman soldier

Un clip magnifique !

Fiordaliso « I love you man »

ROSSANA CASALE SITTIN ON THE DOCK OF THE BAY [1986]

Fiorella Mannoia – Imparare ad essere una donna

Mina – un anno d’amore

Giorgia – Una storia importante

Laura Pausini – La solitudine (1993)

Licence photo :

DescripciónInedito World Tour 2011-2012 di Laura Pausini, 22-12-11, Mediolanum ForumMilano
Fecha25 de enero de 2012
FuenteTrabajo propio
AutorValentini17
 Creative Commons Genérica de Atribución/Compartir-Igual 3.0

Alice – Per Elisa – 1981

Photo :Alice @ Prato 20-03-09, 05
Date20 mars 2009, 18:00:49
SourcePhotographie personnelle
Auteursailko
 Creative Commons Attribution – Partage dans les Mêmes Conditions 3.0 (non transposé) – Modifiée noir et blanc – partage à l’identique

Gigliola Cinqueti – Si (1974)

Grand Corps Malade – Mesdames

Que peut-on en penser ?

O death rock me asleep – autrice Anne Boleyn, deuxième épouse du roi Henri VIII d’Angleterre, redécouverte aujourd’hui. Version lyrique et version pop…

Une nouvelle Miranda, libérée du patriarcat étouffant de « La tempête » de Shakespeare. A l’opéra…

Miranda, en latin, veut dire « celle qui doit être admirée ».

A L’Opéra Comique, le semi-opéra (alternance du parlé et du chanté, genre populaire au XVIIe siècle) conçu par Katie Mitchell, Cordelia Lynn et Raphaël Pichon à partir d’œuvres de Shakespeare et Purcell (mais aussi de Matthew Locke, Orlando Gibbons, Jeremiah Clarke, et aussi Ann Boleyn…), remet à l’honneur Miranda, unique personnage féminin de The tempest de Shakespeare.

Cet opéra est  une création originale de la metteuse en scène Katie Mitchell , de la dramaturge Cordelia Lynn, et du chef d’orchestre Raphaël Pichon .

Qui est donc Miranda, fille unique de Prospero, élevée de manière libre mais soumise au pouvoir des hommes ?

« Violée, abusée, mariée alors qu’elle n’était encore qu’une enfant » elle représente une figure du martyre féminin, et de son statut de victime dans une société patriarcale qui la violente. les femmes, ici, utilisent  » le désir de vengeance, la violence, l’invective, le reproche, la déploration « .

Dans cet opéra, Miranda organise un faux suicide (une noyade) afin de revenir demander des comptes aux hommes qui ont marqué sa vie et se venger.

D’objet de convoitise, elle devient sujet de la narration.

La critique (essentiellement Télérama) pointe un certain manichéisme dans ce huit clos (étouffant ?) où les femmes sont toutes des victimes et les hommes tous des salauds. Mais il faut dire que dans la pièce de Shakespeare, c’est bien la violence de ce monde d’hommes qui sert d’armature au récit. Et il me semble que la librettiste voulait rééquilibrer le monde un peu patriarcal de Shakespeare.

Seul lueur d’espoir du récit, Ferdinand, le mari de Miranda, s’exclame :  « Je veux trouver un moyen d’aimer qui ne blesse pas. Un amour sans douleur. Sans craintes »

mezzo : Kate Lindsey (Miranda); soprano : Katherine Watson (Anna, épouse de Prospéro) ; ténor : Allan Clayton (Ferdinand); soprano (14 ans) Aksel Rykkvin (fils de Miranda); baryton : Marc Mauillon (le pasteur)

Orchestre : ensemble Pygmalion