Archives pour la catégorie Les femmes mènent l’enquête

Une nouvelle héroïne de polar : Constance Kopp

 

Les héroïnes de polar n’ont qu’à bien se tenir car une nouvelle venue pourrait bien les détrôner manu militari. Il s’agit de Constance Kopp, créée par l’américaine Amy Stewart (libraire de son étét), à partir d’un personnage ayant réellement existé.

Elle est née à Brooklyn en 1878,  était assez grande pour une femme de l’époque car elle mesurait 1,75 m et pesait près de 90 kilos. De quoi impressionner, vous l’avouerez !

Elle parlait couramment le français et l’allemand. Elle ne voulait pas se marier car cela l’aurait contrainte à rester à la maison.

Elle aurait affirmé ainsi son indépendance : “Some women prefer to stay at home and take care of the house. Let them. There are plenty who like that kind of work enough to do it. Others want something to do that will take them out among people and affairs. A woman should have the right to do any sort of work she wants to, provided she can do it.”

Elle devient en 1915, « la terreur des voyous et des scélérats avec arme et menottes » mais ne possède pas d’insigne de sherif car de fortes résistances s’opposent à sa nomination.  L’époque est passablement misogyne et la place d’une femme est dans son foyer.

La littérature change de plus en plus, et de manière heureuse. Les héroïnes, ne sont plus les jeunes souffreteuses du XIX siècle, elles possèdent force de caractère et désir d’indépendance. Et cela se traduit particulièrement dans le monde du polar que les femmes investissent de plus en plus et dans lequel elles excellent.

Trois tommes ont été pour l’instant publiés :

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Les anti-héroïnes de la grip lit

Elles ne sont ni sexy, ni bonnes ménagères, encore moins mères exemplaires. Au contraire, elles sont dépressives, mal dans leur peau, alcooliques, misanthropes ou inadaptées à la vie sociale. Elles sont à la dérive, abandonnées de leurs maris et de leurs enfants, sous l’emprise des médicaments ou de l’alcool. Au fond, de quoi sont-elles capables ? Leurs addictions les rendent inquiétantes et imprévisibles et cela ajoute au suspense.

On peut les plaindre parfois, les détester souvent, car elles ne sont ni fiables, ni vertueuses et brisent tous les stéréotypes. Elles portent un certain féminisme car elles mettent en question le rôle et la place des femmes dans la société, dans la famille, le travail et le couple.

D’où vient le terme Grit Lit ?

Tout d’abord, il vient du polar. Ensuite, il est la contraction des mots anglais grip « accrocher » et lit pour « littérature ». Ils sont des « page turner », car une fois que vous les avez commencés, vous ne les lâchez plus.

Le premier du genre peut-être ou du moins celui qui s’en rapproche le plus est « Les apparences » (Gone girl) de Gillian Flynn, sorti en octobre 2013 chez Livre de Poche.

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Mais c’est Paula Hawkins qui est considérée comme la maîtresse du genre , son livre, « La fille du train », a été vendu à 20 millions d’exemplaires, dont 1 000 005 en France (source France Inter, le 09/07/2018), publié en France par Sonatine et adapté au cinéma.

Rachel, au chômage, prend le train tous les matins pour Londres, afin de cacher qu’elle est au chômage, et observe l’endroit où elle vivait avec son ex-mari quand elle aperçoit son ex-voisin embrasser sa maîtresse qui disparaît quelques jours plus tard. Mais comment le dire et qui la croirait ? Elle boit trop, possède une mémoire vacillante et son Résultat de recherche d'images pour "la fille du train livre"comportement est plutôt inquiétant. Le lecteur non plus ne sait plus qui croire, et il se trouve en proie aux sentiments les plus divers.

Les écrivains s’y mettent aussi, et A.J. Finn (jusque-là éditeur) remporte un succès considérable avec « La femme à la fenêtre ». Il met en scène une ancienne pédopsychiatre qui a tout perdu, son mari, son enfant et son travail et qui se noie dans l’alcool.

Elle sort rarement, utilise essentiellement internet et passe son temps à épier ses voisins. Jusqu’au jour où …

Le piège risque finalement se refermer sur ces inquiétantes anti-héroïnes qui risquent devenir les prototypes d’une littérature commerciale et stéréotypée. Sur certains sites, on avertit que les éditions Harlequin sont déjà sur le coup.

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La grit lit comme la chick lit risque être victimes de son succès, et n’être au fond qu’une mode passagère …

Les mères de Samantha Hayes

les mères de samantha hayes

Les mères de Samantha Hayes – 2013 Le Cherche-midi 2013 pour la traduction française, traduit de l’anglais par Florianne Vidal Collection Thrillers

Vignette Les femmes mènent lenquèteRien de mieux qu’un bon polar pour commencer l’été ! Et celui-là est un des meilleurs que j’ai lus ces derniers temps !

Les mères : cruelles, aimantes, passionnées ou attentives, indifférentes ou maltraitantes sont les véritables héroïnes de ce roman psychologique particulièrement retors et efficace.

Attention, derrière le mythe de la mère aimante et dévouée se cache une réalité bien différente. On ne naît pas mère, on le devient, pourrait être l’avertissement donné par ce roman noir. Les inspecteurs Lorraine Fisher et Adam Scott le savent bien, habitués aux méandres de l’âme humaine. Unis pour le meilleur et pour le pire, enquêtent sur un meurtre particulièrement sordide : une femme sur le point d’accoucher a été sauvagement assassinée, et son bébé n’a pas survécu à une césarienne particulièrement macabre.

Vous habitez Birmingham ? Votre ventre s’arrondit déjà ? Fermez bien votre porte et vos fenêtres et ne vous fiez à personne car les apparences sont trompeuses. Qui peut être l’auteur de meurtres aussi barbares ? Votre voisin de palier ? le plombier qui vient réparer une fuite alors que vous n’avez appelé personne ? Ce collègue à l’apparente bonhommie ? vous n’en saurez rien car le mystère sera savamment entretenu. Samantha Hayes ferre le lecteur avec un art consommé de l’intrigue. Elle s’amuse à semer des fausses pistes jusqu’au dénouement qui opère un retournement assez inattendu.

Claudia, enceinte, rayonne. Enfin, elle va être mère. Belle-mère de deux intrépides jumeaux, elle attend impatiemment la petite fille qui sera bien à elle. Son mari, James, officier à bord d’un sous-marin, par pour de trop longues missions. Ils décident alors de recruter une nounou qui pourra aider Claudia quand le bébé sera là. Zoé semble être la perle rare mais son comportement est parfois bien étrange…

« Lorraine trouvait que le temps passait trop vite. Ces jeunes femmes n’en étaient qu’au début. Elles avaient devant elles des nuits et des nuits sans sommeil, de couches-culottes par milliers, sans parler de cette culpabilité, cette impression de ne pas être à la hauteur. »

« Je connais ce regard : c’est celui d’une femme vide, obsédée par le désir, le besoin de donner la vie. Le regard d’une mère frustrée. »

« Je lève les yeux et j’imagine son jeune corps gonflé d’une nouvelle vie – une vie engendrée par la haine et la peur. Elle ne sera jamais capable d’aimer son bébé. Elle ne s’aime déjà pas elle-même. »

J’ai beaucoup aimé ce thriller particulièrement bien construit qui aborde le thème de la maternité sous tous ses aspects. Etre ou ne pas l’être, telle sera la question. La frustration pour celles qui n’y parviennent pas provoque de dangereux déséquilibres. N’est pas mère qui veut mais n’est pas mère non plus qui peut…

Les enquêteurs échappent aux modèles du genre : en pleine crise de couple, leur vie privée empiète souvent sur leur vie professionnelle, au détriment de quelques indices qu’ils laisseront malheureusement échapper. Je n’ai jamais lu Gillian Flynn, ni Mo Hayder, mais Samantha Hayes me semble très bien se débrouiller toute seule car j’ai eu beaucoup de mal à lâcher ce roman !

Je remercie les éditions du cherche-midi pour l’envoi de ce roman.

Alicia Giménez Bartlett – Des serpents au paradis

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Alicia Giménez Bartlett – Des serpents au paradis – 2002, Alicia Giménez Bartlett – 2007, Editions Payot&Rivages, traduit par Alice Déon  ♥♥♥

  Vignette Les femmes mènent lenquèteL’inspectrice Delicado, dans cette cinquième aventure, doit résoudre avec son adjoint Garzón une nouvelle affaire : un homme a été découvert noyé dans la piscine de sa résidence après une soirée bien arrosée. La résidence El Paradís semble l’endroit rêvé pour les familles : parc, haies bien taillées, femmes au foyer modernes mais attentives à leur progéniture. Tout semble parfait. Mais n’est pas seulement une façade ? Ne va-t-elle pas commencer à se craqueler de toutes parts ? Que se cache-t-il derrière les visages lisses de ces trentenaires ? Juan Luis Espinet était-il vraiment ce mari séduisant et bon père de famille que même la mort ne parvient pas à défigurer ?

Nos deux policiers sont déterminés à lever le voile…

Casa Milà at dusk in Barcelona, Spain. The bui...
Casa Milà at dusk in Barcelona, Spain.(Photo credit: Wikipedia)

J’avoue avoir trouvé cette histoire cousue de fil blanc. Cent pages avant la fin, j’avais découvert et le coupable et le mobile et je piaffais d’impatience face à ces deux enquêteurs qui semblaient ne rien voir du tout, s’engouffrant dans les fausses pistes sans aucun discernement et au mépris de la conscience professionnelle la plus élémentaire. Il ne faut pas grand-chose, me suis-je dit, pour être inculpé d’un meurtre. Ou alors je me suis fait complètement manipuler, parce que peut-être que l’essentiel n’est pas là.

Parce que voilà, j’ai pris un grand plaisir à suivre cette enquête qui n’en est pas vraiment une. L’inspectrice Delicado, Pietra de son prénom, désamorce tous les clichés sur la douceur féminine. Elle a divorcé deux fois, ne déteste pas boire un verre de temps en temps, tient à son indépendance et se défoule dans une bonne bagarre à l’occasion. On pourrait m’objecter qu’elle adopte là des travers plutôt masculins et qu’un siècle de féminisme trouverait difficilement dans ce modèle son aboutissement. C’est vrai, mais, que voulez-vous, c’est jubilatoire.

Ma lecture a été ponctuée de ricanements, gloussements, parfois intempestifs, qui m’attiraient des regards interrogateurs. Oui, je me suis bien amusée dans cette drôle d’enquête…

Alicia Giménez Bartlett pétille d’intelligence, aime les pied-de nez, et prend plaisir à nous balader dans cette histoire trop vraisemblable, aux ressorts passablement éculés.

Elle sait analyser les rapports humains, élabore l’air de rien, une critique sociale, et une radiographie de Barcelone et de ses quartiers.

Je l’ai écouté lors d’une conférence au salon du Livre, et j’ai pu apprécier son humour et sa joie de vivre.

Je suivrais avec plaisir les prochaines aventures de Pietra.

Les femmes mènent l’enquête : Jane Austen

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Jane Austen et les fantômes de Netley – Stephanie Barron – collection Labyrinthes, Editions du Masque 2007, traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Patricia Christian

  Vignette Les femmes mènent lenquète« Stephanie Barron est née en 1963 en Nouvelle-Angleterre. Brillante étudiante de l’université de Stanford et diplômée de Princeton, elle se consacre aujourd’hui exclusivement à l’écriture. Jane Austen et les fantômes de Netley est le septième épisode des aventures de Jane Austen, auteur pour laquelle elle a une passion, au point d’en avoir fait son héroïne. »

  Une belle étrangère, à la beauté saisissante et à la réputation sulfureuse, s’installe à Netley Lodge, près des ruines de l’Abbaye de Netley. A sa poursuite depuis le Portugal où il l’a connue et aimée, Harold Throwbridge laisse entendre que cette femme serait l’instigatrice d’un projet effroyable qui pourrait mettre en péril la couronne anglaise.

On sent l’influence des romans gothiques : le brouillard qui enveloppe les ruines, les équipées nocturnes dans des souterrains angoissants, ou les scènes baignant au clair de lune, où l’on aperçoit des silhouettes fantomatiques, le décor est planté. Jane Austen est l’amie de Harold Throwbridge ; elle n’est pas insensible au charme de celui qu’on nomme le Gredin mais le désir d’une vie paisible, la réputation du personnage, propre à compromettre n’importe quelle jeune femme bien née, font naître bien des atermoiements. Des navires sont incendiés dans le port de Portsmouth, des prisonniers français s’évadent, il ne faut pas oublier la présence de l’ogre Napoléon dans le paysage politique de cette époque (l’action du roman se situe en 1808), l’atmosphère est explosive. Jane est chargée de surveiller Netley Lodge et son inquiétante propriétaire. Ce roman permet de brosser un arrière –plan historique qui éclaire les persécutions dont furent victimes les catholiques, déclarés Renégats par l’église anglicane.

 

Il y a bien sûr le plaisir de retrouver Jane Austen sous les traits de cette enquêtrice tout à fait atypique. Il ne faut pas oublier que la littérature de l’époque avec des auteurs tels que Charlotte Turner Smith, William Godwin, Charlotte Dacre, a donné naissance aux premiers romans à sensation qui deviendront des romans noirs quelque temps plus tard. L’intrigue est assez bien menée et ménage quelques savoureux rebondissements. La fin n’est pas du tout celle que l’on attendait et le suspense, même s’il est un peu long à s’installer, est garanti.

La condition des femmes de l’époque est finement évoquée et notamment celle de la femme auteur : « Vous devez savoir que j’aspire à une vie d’écrivain, et que les dames comme moi ne se marient jamais. Les préoccupations domestiques dévorent les journées sans laisser le moindre répit à l’utilisation de la plume. »

Une série que je suivrai, sans aucun doute…

En lecture commune avec  Nina

Les femmes mènent l’enquête : Kathryn Swinbrooke

     le temps des poisons

Vignette Les femmes mènent lenquèteJolie jeune femme brune aux yeux clairs,  Kathryn Swinbrooke est une femme décidée. Elle exerce la profession d’apothicaire et de médecin qu’elle a appris avec son père. Au Moyen-Age, les femmes médecins exerçaient leur pratique en dépit des guerres et des épidémies pour la simple raison que l’on avait besoin d’elles. (Kate Campbellton Hurd-Mead, a History of women in medicine) Elle a eu un passé difficile en raison de son mariage avec feu son premier mari Alexander Wyville qui était un homme violent et cruel. Du parti de Lancastre, pris dans la guerre des Deux-Roses, il a été tué dans une échauffourée. La série débute à la mort de celui-ci, lorsqu’elle se retrouve seule. Elle épouse en secondes noces Colum Murtagh, Irlandais, gardien des écuries royales de Kingsmead en la même ville. Très jeune, il a comploté contre Edouard IV, le roi d’Angleterre mais a échappé à la pendaison en acceptant de servir celui qu’il avait voulu tuer.

Sa nourrice, Thomasina est à la fois sa servante et sa confidente et tient une grande place dans sa vie. Simon Luberon, secrétaire de l’archevêque de Cantorbéry, grand clerc du conseil de la ville est amoureux d’elle et Wuff, jeune orphelin qu’elle a recueilli ne quitte jamais ses pensées. Il ne l’accompagne pas dans toutes ses enquêtes. Agnès est une jeune fille recueillie par son père lorsqu’elle était enfant et vit aussi avec elle.

Elle habite à Cantorbéry dans Ottemelle Lane et soigne ses patients dans sa propre maison mais débrouille à ses heures perdues des histoires criminelles. Elle éprouve rarement la peur, ne craint pas de sortir seule et est relativement indépendante bien que son deuxième mari lui serve souvent de garde du corps dans « Le temps des poisons ».

Chaucer, écrivain des contes de Cantorbéry est cité en exergue de chaque chapitre.

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Une illustration de l’édition de Richard Pynson en 1492.

Son créateur est Paul Doherty qui écrit cette série sous le pseudonyme de C.L. Grace. Né à Middlesbrough, dans le Yorkshire, il est l’auteur de plusieurs séries historico-policières. Il est professeur d’histoire médiévale.

J’ai lu le dernier tome, qui se déroule dans le comté de Kent en 1472. la ville de Walmer est le théâtre de négociations politiques en tre le roi d’Angleterre et le roi de France via les deux émissaires envoyés par ce dernier et Lord Henry, fidèle du roi d’Angleterre. Mais ce village est en même temps secoué par plusieurs affaires criminelles :  plusieurs empoisonnements ont été perpétrés et Katryn Swinbrooke, dépêchée sur les lieux en compagnie de son nouveau mari Colum, l’Irlandais, décide de mener l’enquête. Ces empoisonnements ont-ils un lien avec les manoeuvres politiques qui ont lieu dans la demeure de Lord Henry ? A vous de suivre les enquêtes de la belle anglaise.

Un rythme assez lent mais non dénué d’intérêt. On s’attache à Kathryn l’apothicaire.

Les femmes mènent l’enquête : Mma Ramotswe

Mma Ramotswe est une détective qui a ouvert à Gaborone, capitale du Bostwana, l’Agence N°1 des Dames Détectives.

Vignette Les femmes mènent lenquèteSon créateur : Alexander Mc Call Smith.L’idée lui est venue de créer ce personnage alors qu’il passait quelque temps au Bostwana. Lors d’une promenade à Mochudi, au nord de Gabone, il a rencontré une femme qui donnait un poulet aux gens avec lesquels il était. Elle a frappé son esprit et il s’est demandé quelle était l’histoire de sa vie. Il a eu envie alors d’écrire sur une femme qui lui ressemblerait : pleine de ressources, amusante et intelligente.

Brève biographie :

Orpheline, Precious Ramotswe ouvre son agence de détectives à 30 ans passée. Ayant perdu sa mère très tôt, elle a été élevée par une cousine de son père pendant ses huit premières années. Celle-ci s’est beaucoup occupé d’elle car elle voulait que Precious soit intelligente et reçoive une bonne éducation.

Precious a montré de nombreux talents dont le dessin car elle a gagné le premier Prix à l’âge de dix ans. Meurtrie par un mariage douloureux et la perte d’un enfant, Mma Ratmotswe se lance dans le métier de détective privée. Elle se veut la digne héritière d’Agatha Christie et possède une petite fourgonnette blanche qui lui sert à mener ses enquêtes. Elle a une secrétaire et assistante Mma Makutsi qui prendra de plus en plus d’importnce au fil des enquêtes.

Sa friandise préférée est le vers de mopane séché et sa boisson le thé rouge bien fort. JLB Matekoni est son soupirant et il la demande plusieurs fois en mariage. Parviendra-t-il à la convaincre ?

Elle est de corpulence assez forte car elle fait du 48 mais possède un charme certain. Elle débrouille les affaires les plus compliquées en un temps record grâce à son intuition et son esprit de déduction.

Mma Ramotswe détective : epuis que Mma Ramotswe a ouvert à Gaborone, capitale du Bostwana, l’Agence N° 1 des Dames Détectives, les escrocs en tout genre, les maris infidèles et les sorciers eux-mêmes n’ont qu’à bien se tenir ! Sous l’implacable soleil du Kalahari, Mma Ramotswe résout chaque affaire tambour battant, armée d’une tasse de thé rouge et d’un coeur grand comme l’Afrique.

 

Les larmes de la girafe : L’histoire : Mma Ramotswe est chargée d’une enquête par une américaine qui a perdu son fils. Celui ci est probablement mort, depuis 10 ans, mais celle-ci souhaite savoir ce qui est arrivé. Mma Ramotswe hésite avant de se lancer dans l’enquête, mais touchée par la tristesse de cette mère, elle accepte. En parallèle, Mma Ramotswe mène quelques autres enquêtes et prépare plus ou moins son mariage avec JLB Maketoni. Il faut choisir la maison qui sera la leur, penser à faire de la place à cette homme chez elle..

 

Vague à l’âme au Bostwana : Mma Ramotswe, unique femme détective du Botswana, a du souci à se faire. Les finances de l’Agence n° 1 des Dames Détectives et le moral de son fiancé, Mr. J.L.B. Matekoni, sont au plus bas. Sans compter cette enquête pour le moins délicate qu’elle doit mener loin de Gaborone dans la famille d’un membre du gouvernement ! Heureusement, la très efficace Mma Makutsi, secrétaire émérite de l’Agence et assistante détective, prend les choses en main. Promue directrice par intérim du garage de Mr. J.L.B. Matekoni, elle remet tout en ordre, dirige les apprentis à la baguette et trouve encore le temps de faire son travail de détective dans le milieu trouble et superficiel des concours de beauté. Au Botswana, lorsque les femmes s’en mêlent, tout finit par s’arranger.

 

La vie comme elle va : Tout va pour le mieux au bureau de l’Agence N°1 des Dames Détectives. Certes, les clients ne se bousculent pas, mais rien d’alarmant à cela. Pendant que Mma Makutsi savoure sa récente promotion en qualité d’assistante-détective, Mma Ramotswe profite de ce répit pour méditer sur l’avenir de son pays. Seule ombre au tableau : J.L.B. Matekoni, son fiancé, tarde à formuler sa demande en mariage… Mais voici que les affaires reprennent en la personne de Mma Holonga. Cette grande dame de Gaborone cherche mari, comment savoir toutefois si ses soupirants en veulent à son coeur ou à son argent ? 

Les mots perdus du Kalahari :Les soucis s’accumulent à Gaborone pour Mma Ramotswe, l’unique femme détective du Botswana. Elle doit faire face à ses nouvelles responsabilités familiales et à la concurrence de la très clinquante Agence de Détectives Satisfaction Garantie ! Mais l’énergique et sage Mma en a vu d’autres et ne compte pas se laisser impressionner… 

En charmante compagnie :Une atmosphère inhabituelle plane sur l’Agence N°1 des Dames Détectives et le Tlokweng Road Speedy Motors, désormais réunis en une seule échoppe, depuis que Mma Ramotswe a perdu sa joliesse légendaire. Pourtant, les affaires marchent bien. L’agence jouit d’une grande réputation, à tel point que Mma songe à embaucher. Certes, les déboires sentimentaux de Mma Makutsi préoccupent les habitants de Zebra Drive. Le scandale provoqué par le départ tonitruant du jeune apprenti Charlie, qui vient de claquer la porte du garage au bras d’une riche rombière, a secoué tout le monde. Mais c’est autre chose qui tourmente Mma : un fantôme surgi du passé arpente depuis quelques jours les rues de Gaborone. 

1 cobra, 2 souliers et beaucoup d’ennuis 

Le bon mari de Zebra Drive : Femme mariée au plus doux des hommes, mère de famille comblée et célèbre propriétaire de la seule agence de détectives du Botswana, Mma Precious Ramotswe avait tout pour être heureuse. Jusqu’à ce que Mma Botumile, « la femme la plus déplaisante du Botswana », pousse la porte de l’Agence pour une affaire de mari volage… Voilà que soudain son mari, Mr J.L.B. Matekoni, décide de s’improviser enquêteur tandis que Mma Makutsi, récemment fiancée, semble préférer le shopping à son travail. Voudrait-elle quitter son poste d’assistante-détective ? C’est alors qu’un nouveau client se présente : des morts étranges sont survenues à l’hôpital de Mochudi, toujours un vendredi, dans le même lit, à la même heure… Voilà de quoi faire oublier à Mma Ramotswe les petits soucis du quotidien 

 

Miracle à Speedy motors : Tandis que des pluies diluviennes s’abattent sur Gaborone, Precious Ramotswe, la propriétaire de la plus célèbre agence de détectives du Botswana, a l’impression que le ciel lui tombe sur la tête : jamais elle n’a eu autant de soucis ! Entre son associée, l’irascible Mma Makutsi, en proie à la folie des grandeurs, l’étrange conduite de Mr J.L.B. Matekoni, son adorable époux, et les lettres de menaces anonymes qui arrivent quotidiennement à l’agence, elle en perdrait presque sa légendaire sérénité. Et la nouvelle enquête pour retrouver la famille d’une étrange cliente ne lui simplifie pas la vie. Mais Mma Ramotswe n’est pas du genre à attendre un miracle. Avec une bonne dose de sagesse, une générosité inépuisable et des litres de thé rouge, la voilà prête à affronter la tourmente ! 

Vérités et feuilles de thé :Célèbre dans tout le Botswana, l’Agence N°1 des Dames Détectives de Mma Ramotswe reçoit la visite du célèbre « Monsieur Football », le président de la meilleure équipe du pays, persuadé qu’un traître gravite dans son entourage ! Entre ses obligations familiales, les problèmes de coeur de son assistante Mma Makutsi et les mystères du ballon rond, Mma n’est pas au bout de ses peines.

Un safari tout confort : Précieuse Mma Ramotswe, au coeur aussi grand que le Kahalari ! Qu’elle soit face à un homme trompé, à la vieille tante tyrannique du fiancé de Mma Makutsi ou à la recherche d’un guide de safari dans le delta de l’Okavango, la dame détective la plus célèbre du Bostwana résout les problèmes de tous, armée de sa sagesse et de sa détermination légendaires.

Le mariage avait lieu un samedi : Résoudre des énigmes n’a jamais effrayé Mma Ramotswe, créatrice de l’Agence N°1 des Dames Détectives de Gaborone. Tandis que son assistante Mma Makutsi défend la cause des femmes du Botswana tout en préparant son mariage, Precious, armée de sa détermination coutumière, mène l’enquête sur un étrange carnage de bétail et les apparitions fantomatiques de sa regrettée camionnette !

Les femmes mènent l’enquête : Mary Lester

Mary-Lester

Vignette Les femmes mènent lenquèteJ‘ai fait la connaissance de cette intrépide jeune enquêtrice grâce à un livre qu’on m’a prêté, qui se décline en deux tomes et s’intitule « Villa des quatre vents ». Cela faisait longtemps que je n’avais pas lu de romans policiers, le dernier devant être « Millenium ». Jean Failler suit de près la jeune femme et nous raconte une de ses enquêtes. J’avoue que j’aime beaucoup les changements de genre en littérature ! On peut s’amuser à décrypter la façon dont l’auteur se met dans la peau de cette jeune femme !

Mary est jeune, la trentaine et si l’on en croit la photographie sur la couverture du livre, plutôt blonde. Elle est célibataire, sans enfants, et les hommes de sa vie sont plutôt des amis que des amants, même si elle a un petit ami Lillian Rimbermin qu’elle voit de manière épisodique. Elle ne fait pas non plus l’apologie de la fidélité. Elle est née à Quimper, de Jean-marie Le Ster, capitaine marchand, et Thumette-Prunelle Draoulec, pianiste décédée.

Intelligente et cultivée, elle possède une licence de droit, le CAPA ( certificat d’aptitude à la fonction d’avocat, sait jouer du piano et écrit des romans policiers.

Elle est libre, indépendante, un brin cynique mais foncièrement intègre. Elle méprise le danger mais n’est pas téméraire pour autant : elle n’a rien d’une écervelée.

Elle ne s’en laisse pas compter, sait déjouer les pièges qu’on lui tend et possède des amis puissants. Pendant un temps, elle a exercé le métier de journaliste d’investigation et a de nombreuses relations dans ce métier.

Amandine Trépon, sa voisine, lui sert à la fois d’amie et de gouvernante, lui mitonne de bons petits plats et entretient son jardin.  Le commissaire Fabien, son supérieur, est une sorte de père de substitution, à la fois autoritaire et bienveillant qui admire le courage et l’énergie de cette jeune femme.

Pour finir, née à Quimper, Mary Lester est profondément attachée à sa Bretagne natale, ce qui lui fait fuir les promotions qui l’obligeraient à habiter Paris ou la région parisienne.

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Résumé de l’éditeur

Enquête de Mary Lester n°37 – Villa des Quatre Vents – Tome 1

Un double meurtre bien mystérieux vient d’être découvert dans le Finistère Nord. Un homme d’affaires parisien, Louis Sayzé, et sa jeune amie sont retrouvés chacun avec une balle dans le coeur à la Villa des Quatre Vents, une vaste maison isolée au milieu des champs d’artichauts et de choux-fleurs.

Enquête de Mary Lester n°37 – Villa des Quatre Vents – Tome 2

L’enquête menée par Mary Lester sur le double meurtre de la Villa des Quatre Vents l’a conduite dans la région parisienne où vivaient les victimes. À peine a-t-elle gagné la capitale que les deux flics des Renseignements généraux rencontrés en Bretagne resurgissent, nettement moins cordiaux cette fois. Ils n’apprécient pas qu’une fliquette de province vienne empiéter sur leurs plates-bandes et sont décidés à employer la manière forte pour la dissuader de poursuivre son enquête.