Archives pour la catégorie Partage

Luna – Un merveilleux café-librairie à Grenoble

Un véritable coup de cœur pour cet endroit chaleureux au cœur de Grenoble.

Deux commerces cohabitent dans le même espace. On peut venir juste prendre un café, juste acheter des livres, ou faire les deux ! Luna se veut une librairie féminine et inclusive et les autrices, toutes les thématiques liées aux femmes et au genre sont largement représentées.

Hélène nous confie qu’elle et Marine, sa co-créatrice avaient envie de travailler sur des valeurs communes , un lieu culturel, engagé, cosy et chaleureux, où on peut se détendre et lire en même temps. Après des études de marché, le rêve a pu devenir réalité. Le café – librairie est aussi un lieu de rencontres. Si vous venez à Grenoble, ne manquez pas cet endroit unique en plein centre, avenue Alsace Lorraine !

Les photos ont été prises avec l’autorisation d’Hélène.

Librairie Le Mille Feuilles à Trappes, un endroit où chacun a sa place. Episode 2

La libraire le « Mille-feuilles » à Trappes est un endroit chaleureux née d’une démarche originale dans le cadre de l’insertion professionnelle. Elle est aussi le lieu de rencontres, d’ateliers, de partages autour des livres. Emilie Bertrand, qui la dirige, participe aussi à de nombreux projets autour du livre, notamment un festival de la lecture qui a lieu désormais fin juin.

Ceci est la seconde partie de l’entretien réalisée avec Emilie Bertrand qui dirige la librairie.

Est-ce qu’il y a des livres que tu relis encore ?

Il y a un livre que je relis souvent, c’est étrange mais c’est comme ça, c’est « Les Réflexions ou sentences et maximes morales  » de La Rochefoucauld, que je lis depuis que j’ai douze ans. C’est la pensée humaniste, qui parle beaucoup de la vanité, il y a beaucoup de choses très actuelles (rires) et puis je ne suis pas encore en relecture de livres, en fait, il y a tellement de choses à découvrir, il y a des livres que j’aimerais relire si j’avais le temps…

Tu n’as pas de livre culte ?

Non. Il y a des livres que je peux conseiller, que j’aime passionnément, j’ai des rencontres émerveillées, des livres qui m’ont bouleversée, mais de là à dire « livre culte », je ne sais pas, peut-être pas.

Si tu devais recommander trois livres à nos lecteurs.rices ?

J’ai découvert les textes de Françoise D’Eaubonne,  parce que « Les bergères de l’Apocalypse » est arrivée à la librairie, il y a peu, dans son édition originale, et toute la pensée écoféministe , qui est très intéressante, et me parle beaucoup, la poétesse native américaine, Joy Harjo, Goliarda Sapenzia, « L’art de la joie »,  immense roman et texte vraiment bouleversant, que je conseille beaucoup, parce que j’estime qu’il fait partie des livres passionnants à rencontrer.

Est-ce qu’il y a des événements qui se sont produits à la librairie et pendant lesquels il s’est passé quelque chose d’inédit que tu ne soupçonnais pas ?

Il y a régulièrement des choses qui me touchent beaucoup à la librairie, c’est quand on offre des livres aux enfants, et que des enfants, en 2023, demandent quand est-ce qu’ils doivent le ramener. C’est pour eux, pour toujours… c’est toujours bouleversant de donner un livre.

On a eu une rencontre avec Claudine Bohi, qui a lu ses textes, dans le cadre du Printemps des poètes, je venais de vivre un événement familial douloureux, je me souviens avoir passé la séance en larmes au fond de la salle, parce que ses textes étaient bouleversants, et c’est vrai que les poétesse qui lisent leurs textes, ça reste un événement inouï. Je conseille beaucoup ses poésies.

On aimerait créer un tapis à histoires, avec deux associations sur la ville, et deux sont en cours de création, l’un qui concerne les migrants, l’accueil des migrants, à partir d’un livre jeunesse qui s’appelle « La valise », qui est très beau, ce sont les femmes d’une association qui sont elles-mêmes issues de parcours extrêmement compliqués, qui sont accueillies dans des hôtels sociaux absolument misérables, qui se rappellent qu’elles savent coudre, qu’elles savent raconter des histoires aux enfants, et c’est exactement le but de la librairie, tout le monde a sa place, quand il s’agit de lire dans sa langue, et l’autre tapis est réalisé par une autre association, Les mamies tricoteuses, elles racontent leur vie lors de leurs séances (elles tricotent des écharpes de quinze kilomètres !), c’est parfois assez trash car elles ont des parcours de vie pas faciles. Elles sont en train de tricoter chacune une fleur qui vient de leur pays d’origine, et elles racontent l’histoire de la fleur, qui ressemble étrangement à leur propre histoire. Des histoires de femmes, de parcours de femmes, et c’est aussi le but de tout ça.

La Compagnie Home théâtre vous offre des poèmes au téléphone – A consommer sans modération

Festival de littérature – Les autrices – 14/15 septembre 2019

Le 12 aôut, je lis un livre québécois !

litterama - Copie

J’ai choisi pour ma part, dans l’énorme création de nos amis québécois, le livre de Claude Lamarche « Les têtes rousses »

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Bleeding childhood

Corinne Freygefond revendique son autodidaxie qui la libère des liens et des codes mais non pas des influences passées ou présentes. Les images qu’elle fixe naissent de ses souvenirs, de ses révoltes, de ses questionnements.

Atelier Corinne Freygefond

Le visage dérangé de justesse
Je termine ma ronde
Dans la douceur
Du soleil courageux
Il émane de moi
Dans mes humbles désirs
Un air éternel
Et
Une odeur de jasmin
Les mains longues
Me semblent plus lisses
Le corps dans ses lignes
Se dresse comme une tige de mars
C’est le temps d’un instant
Que les fluides dans leur force
Entrouvrent le passage vers l’immatériel

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Flaques

Floriane poétise, oscille entre écriture et gravure… Laisse des empreintes qui lui ressemblent.

Palimpzeste

Les jours de pluie, je me souviens

de l’espace entre mes cils :

des flaques d’eau où je sautais enfant.

Voir l’article original 24 mots de plus

« Aubade primitive »

Delphine Garcia sème ses poèmes à tous vents, ceux de la beauté et de l’esprit. Voici quelques extraits d’un poème qui sera bientôt publié.

Tatouages/ Caroline Dufour

Caroline Dufour évoque des mondes intérieurs d’une puissance et d’une beauté inouïe. Une rencontre rare …

via Tatouages

TATOUAGES

Je sais.
Mon œil farouche, ma neige brute.
Et l’errance, quand tout passe par le cœur.
Je sais le doute aussi.
En attendant, te souviens-tu de ce boisé où on allait?
Et du grand arbre sur la rive?
Et de la fleur aussi, qui s’est fanée entre nos doigts?
Au bord de la rivière houleuse, on a marqué nos années tendres.
Je porte ces brûlures comme des tatouages sur mon âme.
Et de plus en plus, je ne regrette rien.

Photo : JOURS D’EAU – 9 mars 2019 * Montréal

 

 

Poésie et partage : les poétesses et poètes qui publient aussi sur le net

J’aimerais, mais à chaque fois avec l’autorisation de leurs auteurs et autrices, partagez mes poèmes préférés, lus sur le net.

Tu seras mon paysage…

Pour cette fête de la poésie, je me permets, avec l’autorisation de Jean de Santec, de partager ce poème qui a fait écho en moi.

Le Journal Poétique d'Amargo

Je me tairai pour que tu viennes

Car le silence est ta maison

Je me tairai pour écouter

Le déploiement de ton visage

Je te boirai dans l’eau d’été

et tu seras mon paysage.

            *****

Apparence magnifique d´oubli.

Rien de plus étranger qu’un matin.

Retrouve le sentier de la nuit à ta main.

La part de moi que tu me rends

est un pays que je connais plus.

L´étrangeté du monde me revient.

                ******

J´erre dans la beauté

sans en voir les chemins.

Décalage entre voir et savoir

A cause d´ombre et de lumière.

Le monde étale devant moi

Ce que je fus, ce que je suis,

Demain.

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