Archives pour la catégorie Les expositions de l’été

Le Centre Pompidou a réouvert ses portes : un chef d’oeuvre, l’autoportrait de Frida Kalho

Magnifique !

Et lors de l’attente, au-dehors, le mètre de distance est ponctué de phrases d’artistes. J’adore ce musée. On peut voir en ce moment une exposition temporaire consacrée à

Christo (1935-2020) et Jeanne-Claude (1935-2009) entre 1958 et 1964, ainsi que l’histoire du projet Le Pont-Neuf empaqueté, projet pour Paris (1975-1985).

On n’en saura pas beaucoup plus sur Jeanne-Claude, c’est dommage, mais pour une fois son nom est associé à celui de son compagnon.

« Sept années essentielles au cours desquelles Christo s’affranchit de la surface du tableau ; s’approprie et empaquette les objets du quotidien, réalise des actions en public. C’est à Paris qu’il donne une dimension monumentale à ses œuvres en concevant différents projets pour la Ville lumière. »Notice du musée

Voyages, visages du féminin : Sigalit Landau, Salt years, Musée d’art moderne de Salzbourg

 

Sigalit Landau – Salt Years

La sculptrice, et vidéaste Sigalit Landau, née en 1969 à Jérusalem, est une des artistes israéliennes les plus importantes de sa génération. Pendant plus de 15 ans, elle a puisé son inspiration dans les eaux salines de la Mer Morte.

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Les œuvres, exposées ici, dont font partie les robes cristallisées dans le sel, sont la première exposition en « solo » de l’artiste dans un pays germanophone. A la fois profondément poétique mais aussi politique, l’exposition est une présentation complète des sculptures de sel et des installions vidéos des vingt dernières années.

Ses sculptures, et installations, ont été immergées dans les eaux extrêmement salines de la mer morte. Pendant ce processus, les objets, instruments de musique, filets, et costumes ont subi une métamorphose à la fois physique et métaphorique.

L’artiste décrit cette production de la mer comme une archéologie du vingtième siècle, et un mémorial conceptuel de ready made. Ils répondent à ses préoccupations déjà anciennes face à la capacité de destruction des êtres humains qui met en péril l’existence même de la Mer Morte.

Landau a sorti ces créations fragiles d’une terrible beauté de la Mer Morte, comme des découvertes archéologiques, montrant la transformation incessante de toute chose face au temps qui passe ainsi que les blessures et les sédiments présents dans la société israélienne, causés par les chapitres les plus sombres du vingtième siècle.

Landau travaille autant à partir des matériaux bibliques et mythologiques, des légendes, que de la tradition expressionniste et figurative de l’histoire de l’Europe de l’ouest.

Un grand nombre de ses œuvres met en scène son propre corps, rappelant son entraînement de danseuse dans sa jeunesse.

Elle interprète l’histoire et la nature de son pays cherchant un processus de guérison et la restauration d’un lien entre des communautés qui semblent vivre dans des mondes complètement déconnectés.

Avec Yota form et le soutien de Friede Springer

Source : notices de l’exposition

Les expositions de l’été : « Femme, je vous aime » Exposition Art Urbain Contemporain, du 05 juin au 31 août 2019