Oeuvres de femmes (Histoire)

Cette liste n’est pas exhaustive et provient de recherches sur la toile. Elle s’arrête volontairement à une époque où les femmes ont accédé à la liberté dans l’écriture, l’important étant juste d’évoquer le chemin, et de constituer, avec d’autres, un matrimoine, nécessaire à tous ceux qui veulent grandir, et  réparer, si cela se peut, les offenses faites à l’Histoire.

Anonyme, une prêtresse de la déesse de l’amour Inanna, poème

Corinne, VIe siècle avant J.-C. poétesse

Hypathie (370-415)

Sapho (VIe-VIIe siècles avant J.-C.).

Ono No Komachi (834-880) – waka

Dhuoda (IXe siècle), Manuel pour mon fils.

Hrotsvita de Gandersheim, née entre 930 et 935, hagiographies, histoire, théâtre

Michitsuna no Haha (c.935-995) –  Kagerō Nikki,

Murasaki Shikibu (紫式部?) (v. 973–v. 1014 ou 1025 – .le Dit du Genji (源氏物語)

Izumi Shikibu (和泉 式部?) vers 970, Hiakunin Isshu (Numéro 56).

Li Qingzhao (chinois 李清照), née en 1084, morte vers 1151, soixante poèmes chantés (ci), de dix-neuf poèmes classiques (shi) et de deux fu.

Dame Sei Shōnagon (清少納言?) est une femme de lettres japonaise, auteur des Notes de chevet,

Sugawara no Takasue no musume (菅原孝標女) –

  • Le journal de Sarashina de Sugawara no Takasue no Musume, POF, 1985, Collection : Les Journaux poétiques de l’époque de Héian

Anne Commène (1083-1148)

Héloïse (1101-1164), Lettres à Abélard.

Marie de France (1154-1189), Lanval, Equitan.

Béatrice de Die (2e moitié du XIIe siècle, trobairitz).

Abutsu-ni (阿仏尼) -le récit de voyage de Kyôto à Kamakura dans son Izayoi-nikki (1277), Utatane no Ki (Récit d’un sommeil), Yoru no Tsuru (La grue nocturne)

Lombarda (XIIIe siècle, trobairitz).

Hadewiijck (XIIIe siècle). Livre de visions,  poèmes strophiques et un recueil de correspondances

La Béguine Anonyme (XIIIe siècle), Dits de l’âme.

Christine de Pisan (1364-1430), l’Épître au Dieu d’Amour, Livre de la cité des dames, le Livre des trois vertus.

Jeanne Filleul (1424-1498), Rondeau.

Marie de Clèves (1426-1487), Rondeaux.

Marguerite de Navarre (1492-1549), Chansons spirituelles, le Malade, farce (1535), l’Heptaméron.

Hélisenne de Crenne, de son vrai nom Marguerite Briet, (1510?- 1560?) –

  • Les Angoysses douloureuses qui procedent d’amours, éd. Christine de Buzon, Paris, Honoré Champion, 1997 (ISBN 2852036932)
  • Les Angoisses douloureuses qui procèdent d’amours, éd. Jean-Philippe Beaulieu, Saint-Étienne, Publications de l’Université, 2005 (ISBN 2862723681)
  • Les Epistres familieres et invectives de ma dame Hélisenne, éd. Jean-Philippe Beaulieu et Hannah Fournier, Presses de l’Université de Montréal, 1995 (ISBN 2852035707)
  • Le Songe de madame Hélisenne de Crenne (1541), éd. Jean-Philippe Beaulieu, Paris, Indigo & Côté-femmes, 1995 (ISBN 2907883828)

Pernette du Guillet (1520-1545), Rymes de gentille et vertueuse dame Pernette du Guillet, Lyonnoise (1545).

Veronica Franco ( – )( Veronica Franco, Lettere familiari a diversi, 1550, (it) Veronica Franco, Terze rime, 1575

Jeanne Flore (1re moitié du XVIe siècle), Comptes amoureux, la Pugnition de l’Amour contempné (entre 1530 et 1540).

Hélisienne de Crenne (1505-1555), les Angoysses douloureuses qui procèdent d’amours (1538), Epistres familiers et invectives (1539).

Louise Labé (1524-1566), Débat de Folie et d’Amour.

Thérèse d’Avila, Ma vie, le Chemin de la perfection (1566), le Château intérieur (1577), Relations spirituelles (1560-1581).

Nicole Estienne (1544-1596), Apologie ou défense pour les femmes.

Catherine de Parthenay (1554 –1631) – 

  • Apologie pour le Roy Henri IV envers ceux qui le blasment de ce qu’il gratifié plus ses ennemis que ses serviteurs, faite en l’année 1596, Cologne, 1666.
  • Ballets allégoriques en vers, 1592-1593, publiés avec une introduction et des notes, par Raymond Ritter, Toulouse, Impr. des Arts ; Marius Bonneville, maître-imprimeur et Paris, Edouard Champion 1927.
  • Traduction des préceptes d’Isocrate à Demonique [archive].

Marie de Gournay (1565-1645) – 1622 : Égalité des Hommes et des Femmes; Préface des Essais de Michel, seigneur de Montaigne, disponible [archive] sur Gallica, in Les Essais de Michel Seigneur de Montaigne

Marguerite de Valois (1569-1577) – Mémoires

Bernarda Ferreira de Lacerda ( 1595 -1644)) – La buena y la mala amistadPoesía. – Cazador del cieloPoesía.

Madeleine de Sablé (1599-1678), Maximes.

Madeleine de Scudéry (1607-1701), Artamène ou le grand Cyrus (1649-1653).

Catherine Meurdrac (1613-?), Mémoires.

Ninon de Lenclos (1620-1705), Lettres.

Marie de Sévigné (1626-1696), Lettres à sa fille.

Hortense de Villedieu (1632-1683), Alcidamie (1661), les Annales galantes (1670), les Désordres de l’amour (1675-1676).

Marie-Madeleine de la Fayette (1634-1693), la Princesse de Montpensier (1662), Zaïde (1670-1671), la Princesse de Clèves (1678).

Marie-Catherine d’Aulnoy (1650?-1705), Gracieuse et Percinet, l’Oiseau bleu.

Catherine Bernard (1662-1712), les Malheurs de l’amour, première nouvelle, Eléonore d’Yvrée (1687), le Prince Rosier, Ricquet à la Houppe.

Rose de Staal-Delaunay (1683-1750), Mémoires.

Claudine-Alexandrine de Tencin (1682-1749), les Malheurs de l’amour (1727).

Aïssé (1695-1733), Lettres.

Françoise de Graffigny (1695-1758), Lettres d’une Péruvienne (1747).

Gabrielle de Villeneuve (1695-1755), la Belle et la Bête.

Marie du Deffand (1697-1780), Lettres.

Julie de Lespinasse (1732-1776), Lettres.

Isabelle de Charrière (1740-1805), Lettres, Lettres neuchâteloises (roman), Caliste, ou Lettres écrites de Lausanne.

Françoise-Eléonore de Sabran (1750-1827), Lettres.

Marie-Jeanne Roland (1754-1793), Mémoires.

Sophie Cottin (1770-1807), Claire d’Albe.

Fanny Raoul (1771) – Opinion d’une femme sur les femmes

Barbara-Julie de Krüdener (1764-1824), Valérie (1803).

Germaine de Staël (1766-1817), Delphine (1802), Corinne (1807).

Hélène Potocka (1765-1820), Mémoires.

Claire de Duras (1778-1828), Ourika (1823).

Constance de Salm (1767-1845), Vingt-quatre heures d’une femme sensible (1824).

Marceline Desbordes-Valmore (1786-1859).

Marie d’Agoult (Daniel Stern, 1805-1876), Nélida (1846).

Hortense Allart (1801-1879), les Enchantements de Prudence (1873).

George Sand (1804-1876), Histoire de ma vie, Lélia, Indiana, Consuelo.

Louise Ackermann (1813-1890), Poésies.

Marie Lafarge (1813-1854), Mémoires.

Anaïs Ségalas (1814-1893), la Femme, poésies.

Céleste Mogador (1824-1909), Mémoires (1858).

Marie Bashkirtseff (1860-1884), Cahiers intimes.

Marguerite Burnat-Provins (1872-1952), le Livre pour toi.

Rachilde (1862-1953).

Colette (1873-1954), les Vrilles de la vigne, Prisons et paradis, De ma fenêtre.

Anna de Noailles (1876-1933), le Coeur innombrable (1901), l’Ombre des jours (1902), les Éblouissements (1907), les Forces éternelles (1921), l’Honneur de souffrir (1927).

Renée Vivien (1877-1909), Une femme m’apparut (1904), A l’heure des mains jointes (1906).

Radclyffe Hall, Puits de solitude (1928).

Natalie Barney (1876-1972), Souvenirs indiscrets (1960).

Lucie Delarue-Mardrus (1880-1945), Ferveur, Douce moitié, Tout l’amour.

Virginia Woolf (1882-1941), Orlando, The Waves.

Elsa Triolet (1896-1971), le Premier accroc coûte 200 francs (1945), les Amants d’Avignon, Bonsoir Thérèse (1937).

Suzanne Lilar (née en 1901), le Burlador (1946, théâtre).

Torborg Nedreaas (1908-1987, Norvège).

Violette Leduc (1907-1972), la Bâtarde.

Simone de Beauvoir (1908-1986), l’Invitée (1943), les Mandarins (1954).

Renée Brock (1912-1980), Poésies.

Marguerite Duras (1914-1996), le Square (1956, théâtre), l’Après-midi de Monsieur Andesmas, l’Amour, Moderato cantabile.

Lucienne Desnoues (née en 1921), le Café, ce beau ténébreux, la Pomme au four qui devient une icône, Toute la pomme de terre (1978).

Joyce Mansour (1928-1986), Phallus et momies.

Denise Jallais (née en 1932), les Couleurs de la mer.

Bjorg Vik (née en 1935, Norvège), Récits sur la liberté (1975).

Françoise Sagan (née en 1935), Bonjour tristesse (1954), Un certain sourire (1957), Un château en Suède (1960, théâtre).

Albertine Sarrazin (1935-1967), l’Astragale (1965).

Yvonne Caroutch (née en 1937), les Veilleurs endormis, l’Oiseleur du vide.

Nathalie Sarraute (née en 1900), Tropismes (1938), Enfance (1983).

Irine (née en 1906), la Cuve infernale.

Anne Hébert, Songes et équilibres (1942), le Tombeau des rois (1953).

Marguerite Yourcenar, les Mémoires d’Hadrien (1951).

Françoise Mallet-Joris, le Rempart des béguines (1951).

Liliane Wouters (née en 1930), Oscarine ou les tournesols (1954, théâtre).

Monique Wittig, les Guérillères (1969).

Emma Santos, l’Illulogicienne (1971), la Malcastrée (1973), Écris et tais-toi (1978).

Marguerite Duras et Xavière Gauthier, les Parleuses (1974).

Jeanne Galzy, la Cavalière (1974).

Louky Bersianik, Maternative, l’Euguélionne (1976).

Annie Leclerc, Parole de femme (1974).

Chantal Chawaf, Retable. La rêverie (1974), Rougeâtre (1978).

Léonor Fini, Mourmour (1976), l’Oneiropompe (1977).

Guyette Lyr, la Fuite en douce (1976).

Hélène Cixous, Dedans (1969), La (1976), Limonade tout était si infini (1982).

Régine Desforges, Blanche et Lucie (1977).

France Théoret, Nous parlerons comme on écrit (1982).

Colette Audry, Rien au-delà (1993, lettres).

compléter à partir de Sotomayor

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