Le prix de littérature de l’Union Européenne, ouvert aux 37 pays participant au programme «Europe créative» dans les secteurs de la culture et de la création, récompense tous les ans les meilleurs écrivains émergents en Europe. Les critères sont assez exigeants, puisqu’il faut avoir publié entre deux et quatre œuvres et avoir déjà été nominé.
Il est organisé par un consortium composé de la Fédération des libraires européens (EBF), de la Fédération des associations européennes d’écrivains (FAEE) et de la Fédération des éditeurs européens (FEE).
Les œuvres de femmes sont bien représentées mais elles sont très peu traduites en français. D’ailleurs, le fait est que les ouvrages primés sont, dans leur ensemble, très peu traduits. Pour un prix qui vise à » promouvoir une diffusion plus large de la littérature européenne; encourager les ventes transnationales de livres; renforcer l’intérêt pour l’édition, la vente et la lecture d’œuvres littéraires étrangères », le résultat est un peu décevant en ce qui concerne les traductions en français. Toutefois, très belle initiative, l’Europe existe, bel et bien, quoi qu’on en dise.
En 2011, sur 12 ouvrages, 4 sont des ouvrages de femmes (4 traductions, dont 2 pour les garçons, même pour eux, ce n’est pas terrible terrible ) , dont 1 roman traduit en français.
Bulgarie : Kalin Terziyski, Има ли кой да ви обича
République tchèque : Tomáš Zmeškal, Milostný dopis klínovým písmem
Grèce : Kostas Hatziantoniou, Agrigento
Islande : Ófeigur Sigurðsson, Jon
*Lettonie : Inga Zolude, Mierinājums Ādama kokam
*Liechtenstein : Iren Nigg, Man wortet sich die Orte selbst
Malte : Immanuel Mifsud, Fl-Isem tal-Missier (tal-iben) (Je t’ai vu pleurer, Gallimard, 2016)
Monténégro : Andrej Nikolaidis, Sin
Pays-Bas : Rodaan Al Galidi, De autist en de postduif
*Serbie : Jelena Lengold, Vašarski Mađioničar
*Turquie : Çiler İlhan, Sürgün L’Exil, Galaade Éditions, 2016)
Royaume-Uni : Adam Foulds, The Quickening Maze (Le labirynthe d’une vie, Piranha, 2017)