Delphine de Vigan – Un soir de décembre

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Delphine de Vigan – Un soir de décembre -JC Lattès, 2005 (P1612) 195 pages

Dans ce roman, Delphine de Vigan se met dans la peau d’un homme, écrivain sur le tard, une femme et deux enfants, qui connaît un formidable succès et son revers, la dépression. Bien sûr, la crise a une origine, la lettre d’un ancien amour, qui fait tout voler en éclats, le quotidien et surtout la famille.

L’auteure explore les liens puissants entre l’écriture et le désir, les jeux trompeurs de la mémoire qui reconstruit le passé, le besoin de s’inventer et d’échapper au quotidien. Mais avant tout, selon moi, le terrible travail de l’écriture, de la création, qui peut vous laisser exsangue, parce qu’elle plonge au plus profond de vous-même, s’enracine dans l’inconscient, met à jour les failles, libère des forces qui peuvent vous terrasser. L’écriture est une aventure charnelle qui vous prend tout entier, une aventure dans tout ce qui est obscur, puissant et lumineux. On écrit avec ses entrailles, son passé, ses désirs et ses peurs. Visiblement, on n’en ressort pas indemne.  Plus fort peut-être, différent.

C’est tout l’intérêt de ce livre dans lequel j’ai eu un peu de mal à entrer. Mais comme toujours, l’auteure arrive à ferrer le lecteur, avec parfois un caillou et trois bouts de ficelle.

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