L’auteure du mois d’août Euphrosine de Polatsk ou de Polotsk (1110-1173)

Elle ne manque pas de caractère Euphrosine car à douze ans, elle refuse tout net de se marier! Elle a déjà le goût d’une vie indépendante, prend le voile très jeune, et organise une solitude qu’elle aime paticulièrement, à la cathédrale Sainte Sagesse où elle obtient l’autorisation de résider. Elle aime l’écriture, copie des manuscrits, et la vente des livres lui permet de gagner sa vie et de distribuer aussi des aumônes.[1
La religion pouvait permettre d’étancher sa soif de savoir, dans certaines limites bien entendu que les doctes de l’Eglise ne manquaient pas de vous rappeler. Surtout si vous étiez une femme ! Il n’y a guère de femmes dans la hiérarchie de l’Eglise. Tout ça à cause d’une histoire de pomme !
En dehors de ses activités de copiste, elle écrit également des traductions, des prières et des récits.[2] Elle voyage et entreprend un long périple vers Jérusalem où elle mourra.[3]
Des auteurs contemporains s’inspirèrent de sa vie dans leurs œuvres littéraires : « Ce fut notamment le cas de Taicy Bondar (TaicbI BOMap) dans son roman La tentation (CnaKyca), d’Alecia Asipienki (Anecia AcineHKi) dans son roman Les Saints pécheurs (CB5ITWIrp3IIlHiKi), de Volga Ipatau (BoJIHa InaTay) dans son roman historique Pradslava (TIpa,IJ,CJIaBa),ou d’Ouladzimir Arlou (YJIa,IJ,3iMip ApJIoy) dans ses œuvres. Elle inspira aussi les vers de la poètesse Nathalia Arcienieva. »[4]
Euphrosyne , à partir de 1984, en Biélorussie, a été reconnue comme un promoteur du christianisme, de la langue écrite, et de la culture.[5]
[1] wikipédia
[2] PARLONS BIELORUSSIEN, Langue et culture, MOBa it: KyJIbTypa,
Virginie Symaniec et Alexandra Goujon
[3] wikipedia
[4] Parlons biélorussien
[5] https://orthodoxologie.blogspot.com/2010/05/sainte-euphrosyne-de-polotsk.html
Totalement inconnue, mais intéressant (et il n’y a jamais eu de pomme dans le texte d’origine, bref ^_^)
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Je ne parlais pas de l’ancien testament mais de la légende selon laquelle Eve serait une vile tentatrice. Pourquoi les femmes ne peuvent-elles dire la messe, etc., ne peuvent être cardinale and so on…
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Ah là c’est tout un débat… Sans les femmes pas grand chose ne fonctionnerait…
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C’est évident, oui. le christianisme, malheureusement, a été la victoire du patriarcat. Finies les déesses et Elisabeth Badinter explique très bien cela dans « L’un est l’autre ». Ça doit avoir son importance dans l’imaginaire, en plus d’en avoir dans la société !
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