proche lointaine indifférente
à portée d’hommes la terre
l’horizon la nuit brouillent les distances
hommes femmes enfants
embarqués pour le néant
avec les yeux de qui est promis à la mort
leurs noms se brisent lettre à lettre
les premiers meurent les enfants
visage tourné vers la première étoile
corps repoussés vers le silence de la rive
par la houle amnésique du monde
corps rejetés par l’absurdité du matin
corps n’ayant nulle part sur cette terre
qu’une tombe sans nom
Amina Saïd (Tunisie) – Source : printemps des poètes
C’est fort !
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Oui, elle n’a pas peur de dire !
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le tragique dans la beauté de la poésie nous touche au coeur….d’une façon bien plus profonde et plus saine que dans l’ostentation médiatique….
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Oui, et vous avez vous aussi le pouvoir des mots, alors vous savez tout cela.
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je relis ce poème…Terrible beauté…compassion
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