Susan Abulhawa est née en 1967 en Palestine, de parents réfugiés de la guerre des Six-Jours.
Élevée en partie au Koweït, en Jordanie et dans la partie occupée de Jérusalem-Est, elle vit maintenant aux États-Unis.
Les Matins de Jénine est son premier roman ; il a remporté le Best Book Award 2007 dans la catégorie Fiction historique.
(source Pocket.fr)
Très engagée dans la défense du peuple palestinien, Susan Abulhawa a publié plusieurs articles dans la presse américaine — notamment dans le Daily New de New York, leChicago Tribune, le Christian Science Monitor ou encore le Philadelphia Inquirer . En 2001, elle a fondé l’ONG Playgrounds For Palestine qui a pour mission d’offrir des terrains de jeux aux enfants palestiniens vivant dans les territoires occupés par l’armée israélienne. Plusieurs aires de jeux ont ainsi été créées à Bethléem, Naplouse, Rafah, Khan Younis et Hébron.
Au printemps 2002, Susan Abulhawa s’est rendu en Cisjordanie. Elle a tiré de son voyage un livre-document, Les Matins de Jénine (2003, éditions Buchet-Chastel 2008) qui, à travers l’histoire de trois générations d’une famille vivant dans un camp de réfugiés, témoigne de la tragédie qui a frappé les Palestiniens après 1948 (année de la création de l’Etat d’Israel).
source « La République des Lettres, »
Elle a fait partie des écrivains et éditeurs des pays arabo-musulmans qui ont décidé de boycotter le Salon du livre de Paris en 2008, Selon elle, seuls les auteurs et la littérature hébraïque « pure », étaient mis à l’honneur alors que l’arabe est la deuxième langue officielle parlée et écrite à Jérusalem.
« Les organisateurs du Salon du Livre veulent-ils, à l’instar d’Israël, faire comme si la Palestine et les Palestiniens n’existaient pas ? […] À moins qu’ils soient simplement complices d’Israël pour débarrasser le monde de notre peuple, de notre mémoire, de notre culture et de notre histoire ? », s’interroge Susan Abulhawa.