May Telmissany fait partie de ces romancières qui ont quitté l’Egypte et vivent à l’étranger. Difficile d’être une intellectuelle et de vivre en femme libre en Egypte ! L’auteure est née au Caire en Egypte et réside en permanence au Canada.. Elle a obtenu une maîtrise de lettres françaises à l’Université du Caire en 1995. Elle a entrepris des recherches sur Marcel Proust afin de préparer un doctorat de littérature comparée à l’Université de Montréal.
Son oeuvre traduite en français :
A Héliopolis, le nouveau quartier du Caire construit au début du XXe siècle sur un site pharaonique, un monde en voie de disparition. A travers l’histoire de Micky, l’enfant-narratrice, de sa mère, de sa grand-mère et de ses tantes, se dessine la carte des espaces féminins oubliés où se greffe l’Egypte des années 70.
Une invitation à pénétrer dans les hammams égyptiens, lieux de détente et de rites, connus pour leurs vertus thérapeutiques, menacés par l’évolution des traditions et la pression immobilière. Le travail photographique de P. Meunier rend compte de l’architecture de ces bâtiments : décors orientaux, objets insolites, couleurs chaleureuses.
Après la disparition de sa fille, une jeune femme reprend peu à peu pied dans la vie grâce au récit qu’elle fait de son deuil.