« C’est le soir que j’écris. Dans le silence, quand fiston dort. J’invente la vie, pas la mienne. La mienne je la vis au quotidien, des travaux à remettre, des examens à préparer, des soupers à concocter. J’écris peu. Ça explique les silences. Entre deux choses à dire, je dors, parce que je préfère l’émotion aux mots. Les mots ne sont que l’extension. L’émotion est le feu qui glace mon coeur. Alors je syllabe, tranquillement, je jette le feu dans la poudre et de l’exposition naît l’idée. L’écrivain n’est pas seul. S’il cherche dans les autres le moyen de définir sa voix, s’il aime dans les autres tout ce qu’il cherche, l’écrivain est une éponge. » Lire la suite sur son blog