Il a toujours été difficile pour les femmes de s’imposer dans le monde de la BD. Quelles en sont les raisons ? Difficile de le savoir : certains avancent que c’est un domaine qu’elles ont investi plus tardivement, d’autres qu’elles sont cantonnées à des sujets plus féminins, moins universels, et les derniers assènent que le milieu de la BD est un des plus machistes qui soient et qu’elles vivent un véritable ostracisme. J’ai trouvé ces trois albums dans la sélection. Mais peut-être en ai-je oublié un, si c’est le cas, n’hésitez pas à me le signaler.

Accompagnée de sa petite-fille Mica, Regina Segal se rend à Varsovie afin de récupérer l’appartement qu’elle a dû quitter pendant la guerre pour se rendre en Palestine. Cette propriété ravive de lointains souvenirs et de douloureuses histoires de famille
Deuxième livre de Rutu Modan traduit en français après Exit Wounds, récompensé en 2008.
Rutu Modan est une dessinatrice israélienne de bandes dessinées née en 1966.
Wikipédia

Inspiré d’une histoire vraie, cet album met en scène une population parisienne meurtrie par la guerre et qui tente de survivre. Paul, un déserteur, est contraint de se cacher : travesti, il devient Suzanne. Mais Suzanne prend peu à peu son indépendance, et quand il/elle commence à fréquenter les mauvaises personnes, il est bien difficile de revenir en arrière.
Chloé Cruchaudet, née le 2 novembre 1976 à Lyon, est une scénariste, une dessinatrice et une coloriste française de bande dessinée.
La nuance tient à un son : plus tranchantes que lisses, les pierres évoquent ici le souvenir du père de la narratrice et la difficulté de leurs contacts. Jeune illustratrice et auteure de bande dessinée, notamment Le Tableau et L’Homme en pièces, Marion Fayolle sera exposée au Pavillon Jeunes Talents® pendant le Festival.
Née le 4 mai 1988, Marion Fayolle grandit en Ardèche et intègre l’école des arts décoratifs de Strasbourg en 2006 et obtient son diplôme en juin 2011.
Avec un luxe de détails, cette fresque historique dans l’Italie renaissante du XVe siècle met en scène un étudiant jeune et naïf, Angelo da Canossa, qui aura le cruel privilège de se lier d’amitié avec Cesare Borgia, fils du futur Pape. Il croise les personnalités marquantes de son époque et s’efforce de ne pas succomber à de sombres machinations politiques.
Née le 6 janvier 1959,
Fuyumi Sōryō (惣領 冬実,
Sōryō Fuyumi?) est une mangaka connue pour être l’auteure de Shojo Mars et également de Mars Gaiden (one shot qui complète Mars) et Eternal Sabbath.
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Le fameux festival de la BD d’Angoulème. Quelle chance d’y assister! Tu nous raconteras ta rencontre avec ces femmes. Peut-être est-ce l’occasion de leur poser la question : le milieu de la BD est-il machiste, ce ne serait pas le seul!!
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Je n’y vais pas malheureusement. Non c’était juste pour information.
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C’est vrai, quand on se promène dans le rayon BD, on a l’impression que ce genre est une histoire d’hommes. Je crois que pendant longtemps les lecteurs étaient en majorité des hommes… personnellement, je lis de la BD depuis peu. À mon avis c’est lié, le lectorat s’étant féminisé, les auteures et illustratrices tentent de se faire une place… elles sont encore rares mais douées… j’ai lu il y a peu, La vie sans mode d’emploi putain d’années 80, roman graphique écrit par une femme Désirée Frappier.
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Je suis d’accord avec toi. Les choses changent petit à petit et les femmes montrent leurs capacités et leurs talents.
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Sur Libfly, j’ai postulé pour recevoir Cesare #1 de Fuyumi Soryo (Ki-oon) et j’ai choisi cet album car c’était le SEUL proposé d’une auteure !!! Et j’ai ajouté comme com qu’il y en avait marre des sélections sexistes ! (je ne suis du coup pas sûre d’être retenue ….
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Oui quand même, c’est quand même dingue quand on y pense, au 21e siècle en Occident.
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C’est vrai qu’il y a peu de femmes en BD, mais certaines ont réussi à se faire une place grâce à un style qui leur est propre. Je pense par exemple à Nine Antico qui traite de sujets essentiellement féminins, effectivement, mais par une approche bien différente de celle de Pénélope Bagieu ou Margaux Mottin. Et je pense bien-sûr à Chloé Cruchaudet… « Mauvais genre » est un très beau travail selon moi, une BD d’une grande qualité scénaristique et graphique. Sa série « Ida » est très différente mais révélatrice de talent…
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J’aimerais beaucoup découvrir ces auteures. Ce festival est une bonne occasion de se pencher sur la richesse de cet art.
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En effet… J’ai lu le premier (et son précédent album, aussi) et désire lire le deuxième. Encore des pas à faire!
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Oui, mais c’est l’occasion de les mettre en lumière, d’en parler, et cela peut aider à faire avancer les choses.
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Une question me taraude : pourquoi les sujets féminins sont-ils féminins et les sujets masculins, universels ??? Mystère, mystère !
Par contre je ne peux t’être d’aucune aide, Anis, ma culture en BD étant quasiment nulle… Il faut que je m’y mette ! Merci à toi de m’y aider !
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Oui, l’universel est toujours masculin. Les femmes ont eu des luttes spécifiques qui ont marqué autrement leur histoire. En reprendre possession et en faire signe de l’universel.
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Tiens, un autre nom (pas à Angoulême) , Marjane Satrapi. On va en trouver, des femmes! ^_^
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Il y en a de plus en plus malgré tout. Je suis là aussi sur la blogosphère pour le montrer.
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heureusement que tu aies là pour le souligner, il y a peu de femmes en BD! Cati Bauer, Claire Bretécher, Lucie Durbiano sont les quelques noms qui me viennent à l’esprit (mais Angoulême ou pas, je n’en sais rien!) Ahhh, si je savais dessiner! 🙂
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Fais quelque chose Violette, prends des cours par exemple !
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On voit en effet très peu de nom féminin en BD, je ne m’en étais pas rendu compte avant ton billet … il serait effectivement intéressant d’en connaitre la vraie raison !!
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