Les « femmes de réconfort », furent les témoins et les victimes de l’Histoire du XXe siècle lors de la seconde guerre mondiale. La Corée du sud, par les initiateurs de cette exposition, réalisée par le biais de la bande dessinée, tente de revenir sur cette période douloureuse de l’Histoire.
L’armée impériale japonaise, instaura un système d’esclavage sexuel des femmes dites « de réconfort ». Le scénariste Jeong Ki-young et le dessinateur Kim Gwang-sung retrace la vie et le drame de ces jeunes filles enlevées et employées de force par l’armée japonaise de l’époque à travers « Chanson de l’espoir du papillon », composée de 100 planches réalisées à l’encre de Chine sur un papier coréen traditionnel. « L’exposition sera aussi l’occasion pour une vingtaine d’auteurs coréens (notamment Tak Young-ho, Lee Hyun-se, Baek Sung-min, Park Jae-dong, Cho Kwan-je, Oh Sé-young, Ahn Soo-cheol, Kang Hyo-suk, Kang Do-ha, Park Kun-woong, Keum Suk Gendry-Kim) de porter leur regard sur le destin tragique de ces femmes. Leurs contributions, sous la forme d’histoires courtes, seront rassemblées et publiées dans un recueil. »
On peut regretter tout de même que sur la liste d’auteurs présents, il n’y ait qu’une femme !
La BD s’engage aux côtés des femmes !
Caves du théâtre d’Angoulême • du jeudi 30 janvier au dimanche 2 février 2014, 10 h/19 h
Production : Gouvernement coréen, Komacon, Association coréenne pour le manhwa • Commissariat et scénographie : Shin Myeong-hwan.
Belle démarche, mais tu as raison, un peu plus de femmes n’aurait pas nuit…
J’aimeJ’aime
C’est le moins qu’on puisse dire …
J’aimeJ’aime
Oui, c’est vrai qu’il n’y ait qu’une femme est un peu en contradiction avec l’intention. Mais c’est bien de dénoncer tous les abus et les violences qu’ont subis ces femmes.
J’aimeJ’aime
Quel douleur de penser que ce sont nos compagnons, les hommes, qui accomplissent ces barbaries, parce qu’ils ont le pouvoir des hommes.
J’aimeJ’aime