Le Prix Femina nouveau est arrivé pour notre plus grand plaisir !
Deux lauréates et un lauréat recevront respectivement, le prix Femina 2014, le Femina du meilleur roman étranger et le Femina du meilleur essai.
Yanick Lahens remporte tout d’abord le prix Femina 2014 pour son roman Bain de lune, paru chez Sabine Wespieser dont l’éditrice souligne la violente beauté. Son œuvre a déjà été couronnée par plusieurs prix,
Yanick Lahens avait été récompensée par les prix du livre Couleur de l’aube et les prix Carbet des lycéens 2014 et prix Caraïbes de l’ADELF 2013 pour Guillaume et Nathalie.RFO 2009, prix littéraire Richelieu de la Francophonie 2009, prix Millepages 2008 pour La couleur de l’aube.
« Après trois jours de tempête, un pêcheur découvre, échouée sur la grève, une jeune fille qui semble avoir réchappé à une grande violence. La voix de la naufragée s’élève, qui en appelle à tous les dieux du vaudou et à ses ancêtres, pour tenter de comprendre comment et pourquoi elle s’est retrouvée là. Cette voix expirante viendra scander l’ample roman familial que déploie Yanick Lahens, convoquant les trois générations qui ont précédé la jeune femme afin d’élucider le double mystère de son agression et de son identité. » source site de l’éditeur Sabine Wespieser
Le Femina du meilleur roman étranger a été décerné à Zeruya Shalev, autreure isaélienne déjà chroniquée sur ce site pour « Mari et femme » . Ce qui reste de nos vies (Gallimard, collection « Du monde entier »).
« Hemda Horowich vit sans doute ses derniers jours, mais l’image de ce lac, près du kibboutz où elle est née, s’impose encore avec force à sa conscience. Les souvenirs plus douloureux de sa longue vie se glissent eux aussi dans sa mémoire, sans qu’elle puisse s’en libérer : son père trop exigeant, un mariage sans amour, puis cette difficulté à aimer équitablement ses deux enfants, Avner et Dina.
Ces deux derniers lui rendent visite à l’hôpital de Jérusalem. Avner, le fils adoré, y rencontre une femme venue dire au revoir à son mari mourant et entame une étrange relation avec elle. Quant à Dina, la fille mal aimée, elle ne sait comment réagir face à l’éloignement de sa propre fille pour qui elle a sacrifié sa carrière. Débordée par le besoin de donner cet amour à quelqu’un, elle se met en tête d’adopter, envers et contre tous. ..source : site de l’éditeur Gallimard
Le Femina du meilleur essai est revenu à Paul Veyne spécialiste de l’Antiquité romaine(Et dans l’éternité, je ne m’ennuierai pas: souvenirs, Albin Michel) qui est un livre de mémoires dans lequel il raconte son enfance, son entrée au Collège de France, et ses rencontres avec les intellectuels dont les travaux ont marqué le XXe siècle (Foucault, Aron et Char), mais aussi les événements marquants qui ont rythmé sa vie personnelle.
Je crois que ce Femina-ci français est un excellent livre et je suis ravie de deux choses : la première (enfin une lauréate : quoique chez le Femina, c’est plus fréquent que chez le Goncourt. Remarque, ce n’est pas non plus difficile à battre !) et la seconde (la maison d’édition tenue par une femme : yeah !). Oui, deux femmes lauréates (Femina français et étranger) : j’aime beaucoup cette image !
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Oui, assez réjouissant. J’ai hâte de découvrir cette haïtienne.
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Oui un excellent cru assurément. Enfin un jury qui sait trouver la qualité littéraire chez les écrivains.
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Je ne lis pas toujours les « prix » mais les deux premiers vont finir sur les rangs de ma bibliothèque je suis sûre.
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Cela semble un bon cru, en effet ! Je lirais bien le Fémina étranger… à suivre ! 😉
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Oui, je suis très tentée aussi je l’avoue par cette curieuse histoire mais énormément par le roman haïtien.
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J’avais noté Guillaume et Nathalie de Yanik Lahens il y a quelques temps, très envie de découvrir cette auteure.
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Ah oui, j’ai vraiment aussi très envie. Mais les envies s’empilent un peu…
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