« Je ne sais pas pour qui j’écris, peut-être que j’écris pour la Mecque ou peut-être c’est la Mecque qui écrit à travers moi. Quand j’écris, je ne pense pas aux lecteurs, ni aux critiques, ou à qui que ce soit. Je suis complètement sous le pouvoir de ces voix qui m’agitent. C’est cette ville qui veut parler par ma voix. Ce n’est pas une exagération mais un fait, écrire est pour moi exister. J’écris donc j’existe. J’aime la vie, je pense que la vie est belle et nous pouvons même voir de la beauté dans toutes les images de destruction. La vie m’émerveille, et c’est ce que je veux écrire, cet émerveillement. »