Ces dernières semaines la polémique agite les media. Il semblerait qu’un journaliste italien ait « démasqué » l’auteur qui se cache derrière le pseudonyme d’Elena Ferrante. Aucun auteur n’est obligé d’assumer publiquement la paternité ou maternité d’une oeuvre, il n’y a rien d’illégal à l’anonymat. Mais tout mystère demande à être percé, en tout cas, c’est ce que croient certains. D’autre part, il paraît qu’en Italie c’est devenu un sport national depuis quelques années. En France, nous n’en sommes qu’au deuxième roman.
Sur les réseaux sociaux, il y a les « pour » et les « contre ». Ceux qui préféreraient qu’on respecte l’anonymat de l’auteur puisque c’est ce qu’elle souhaite, et qui considère que la révélation de son nom est une atteinte à la vie privée, et d’autres qui, simplement pris par le jeu, s’amusent des multiples rebondissements de cette affaire. Forcément le mystère focalise les désirs et les attentes, et sa résolution procure-t-elle une sorte de décharge qui s’apparente au plaisir.
D’autant plus que l’auteur accorde quelques rares interviews par e-mails.
Mais là encore rien n’est sûr, peut-être que l’auteure présumée n’est pas l’auteur véritable. Le mystère est peut-être toujours entier et le jeu va se poursuivre pour le plus grand plaisir des chasseurs de … trésor.
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Perso, ça me laisse vraiment indifférente tout cela! Les romans ont leur importance, voilà, on les lit ou pas.
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Je suis assez d’accord avec toi. Les personnages ont leur propre vie et n’ont besoin de rien d’autre que des lecteurs qui leur donnent vie.
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Pareil que Keisha ! Foutons la paix aux auteurs et lisons leurs romans quand ils valent le coup !
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J’ai l’impression malgré tout que se cacher sous couvert d’anonymat attire encore plus la curiosité des gens parce qu’il y a quelque chose à deviner et que cela fait appel à des ressorts très enfantins.
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Perso moi aussi ça me laisse de marbre qu’un auteur tienne à garder l’anonymat, je trouve même cette course au secret très malsaine. On lit, on aime ou pas, point barre. Si l’auteur choisit de s’exposer tant mieux ou tant pis (des fois certains devraient s’abstenir) mais s’ils veulent rester dans l’ombre, qu’on leur fiche la paix !
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Je me demande si certaines personnes n’ont pas besoin de ce mécanisme d’identification à un auteur, qui est pour eux, toujours un peu le narrateur de l’histoire, une voix qu’ils entendent quand ils lisent et à laquelle ils ont besoin de donner chair.
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cet auteur est déjà un mystère pour moi parce que je ne l’ai (toujours) pas lue et en voilà un 2è que j’ignorais 🙂 Bonne journée!
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