
Le prix de littérature de l’Union Européenne, ouvert aux 37 pays participant au programme «Europe créative» dans les secteurs de la culture et de la création, récompense tous les ans les meilleurs écrivains émergents en Europe. Les critères sont assez exigeants, puisqu’il faut avoir publié entre deux et quatre œuvres et avoir déjà été nominé.
Il est organisé par un consortium composé de la Fédération des libraires européens (EBF), de la Fédération des associations européennes d’écrivains (FAEE) et de la Fédération des éditeurs européens (FEE).
Les œuvres de femmes sont moins représentées et elles sont très peu traduites en français. D’ailleurs, le fait est que les ouvrages primés sont, dans leur ensemble, très peu traduits. Pour un prix qui vise à » promouvoir une diffusion plus large de la littérature européenne; encourager les ventes transnationales de livres; renforcer l’intérêt pour l’édition, la vente et la lecture d’œuvres littéraires étrangères », le résultat est un peu décevant en ce qui concerne les traductions en français. Toutefois, très belle initiative, l’Europe existe, bel et bien, quoi qu’on en dise.
4 romans primés sur les 12 mais une seule traduction sur les 4.
2014 traductions sur 12, c’est très peu, mais cela viendra peut-être.
Albanie : Ben Blushi, Otello, Arapi i Vlorës
Bulgarie : Milen Ruskov, Възвишение
République tchèque : Jan Němec, Dějiny světla
Grèce : Makis Tsitas, Μάρτυς μου ο Θεός
Islande : Oddný Eir Ævarsdóttir, Jarðnæði
Lettonie : Janis Jonevs, Jelgava ’94
Liechtenstein : Armin Öhri, Die dunkle Muse
Malte : Pierre J. Mejlak, Dak li l-Lejl Iħallik Tgħid
Monténégro : Ognjen Spahić, Puna glava radosti (la tête pleine de joie – Gaïa, 2016)
Pays-Bas : Marente de Moor, De Nederlandse maagd
Serbie : Uglješa Šajtinac, Sasvim skromni darovi
Turquie : Birgül Oğuz, Hah
Royaume-Uni : Evie Wyld, All The Birds, Singing (Après le feu, un murmure doux et léger, )Actes sud éditions, 2013)


Merci !
Oui, très décevant d’en voir si peu traduits en français…
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