Josephine Bacon, lecture

Le nord m’interpelle,

Ce n’est pas un domaine vers d’autres directions,

aux couleurs des quatre nations,

blanche, l’eau,

jaune, le feu,

rouge, la colère, noir, cet inconnu

où réfléchit le mystère,

Cela fait des années que je ne calcule plus

Ma naissance ne vient pas d’un baptême,

mais d’un seul mot

Son nom, si loin, la montagne à gravir,

Mes sœurs, mes frères,

de l’est, de l’ouest,

du sud et du nord,

chantent-ils, qui les guérira

de la douleur meurtrière de leur identité ?

Notre race se relèvera-t-elle de l’abîme de sa passion ?

Je dis, au sein du cercle, libérez les rêves ,

comblez l’église inachevée,

poursuivez le courant de la rivière,

Dans ce monde multiple,

accommodez le rêve,

Le passage d’hier à demain devient aujourd’hui,

l’unique parole de ma sœur, la terre,

Seul le tonnerre absout,

une vie vécue.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2 réflexions sur « Josephine Bacon, lecture »

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