Le nord m’interpelle,
Ce n’est pas un domaine vers d’autres directions,
aux couleurs des quatre nations,
blanche, l’eau,
jaune, le feu,
rouge, la colère, noir, cet inconnu
où réfléchit le mystère,
Cela fait des années que je ne calcule plus
Ma naissance ne vient pas d’un baptême,
mais d’un seul mot
Son nom, si loin, la montagne à gravir,
Mes sœurs, mes frères,
de l’est, de l’ouest,
du sud et du nord,
chantent-ils, qui les guérira
de la douleur meurtrière de leur identité ?
Notre race se relèvera-t-elle de l’abîme de sa passion ?
Je dis, au sein du cercle, libérez les rêves ,
comblez l’église inachevée,
poursuivez le courant de la rivière,
Dans ce monde multiple,
accommodez le rêve,
Le passage d’hier à demain devient aujourd’hui,
l’unique parole de ma sœur, la terre,
Seul le tonnerre absout,
une vie vécue.
Deux femmes, des mots, comme autant de pierres précieuses.
J’aimeJ’aime
Oui, c’est exactement cette impression d’assister à un moment rare, très intense.
J’aimeJ’aime