
Son portrait par Leon Comerre en 1887 au Musée d’Orsay
Angèle Bory D’arnex, née Angèle Berthe Venem (1849-1942), fut une femme de lettres française, épouse d’un riche banquier. Si elle signa ses articles « Mme Angèle Bory » dans le Revue des Deux Monde à laquelle elle collabora, elle[1] publia sous le pseudonyme de Jacques Vincent une dizaine de romans entre 1878 et 1901.
(Ame d’Artiste, Ce que femme veut, Un bonheur, etc).
Elle tint, avec son mari, un salon littéraire qui rassembla les célébrités littéraires de l’époque, parmi lesquelles Leconte de Lisle, Heredia, Henri de Régnier, Coppée, Camille Flammarion, Renée Vivien, et Edmon Rostand qui avait obtenu le succès avec Cyrano de Bergerac.
Ses œuvres sont disponibles sur le site de la BnF, mais elle est, aujourd’hui, tombée dans l’oubli, car à l’exception d’un prix, ses œuvres ne rencontrèrent pas véritablement le succès.
Elle a publié ses souvenirs de salonnière dans : Un salon parisien d’avant-guerre, paru en 1929.
1888 Prix Montyon de l’Académie française
Vaillante : ce que femme veut
sources : Femmes de lettres au XIXe siècle : Autour de Louise Collet
Dictionnaire des femmes célèbres de tous les temps et de tous les pays – Lucienne Mazenod – Ghislaine Schoeller
Décidément, le nombre de femmes obligées de prendre un pseudo est quand-même assez important ! 😉
J’aimeJ’aime
C’était vraiment très courant au XIXe siècle mais même avant. Les femmes publiaient rarement sous leur propre nom. Ou alors leurs écrits étaient anonymes.
J’aimeJ’aime