Après avoir été mannequin quelques années, Sarah Moon (Née dans l’Eure !) s’est tournée vers la photographie de mode, dans les années 70 (elle publie ses premiers clichés dans le magazine l’Express en 1967), en autodidacte, puis un peu plus tard quittant le monde des studios pour laisser à son appareil photo d’autres champs libres. Elle photographie alors Paris dans un noir lumineux et profond, parfois un peu pâteux, exacerbant les lignes, à la manière de l’expressionisme, soulignant l’inachevé des contours, montrant l’œuvre dans son in-finitude, à la manière dont Rodin laissait visible la pierre brute et inachevée.
Elle photographie les femmes, la tragique solitude, la cruauté (regardez le loup comme une ombre planer sur l’enfant, les enfances vulnérables, la violence et la mort.







J’ai lu deux ouvrages, le premier un conte qu’elle a illustré de manière puissante et dérangeante, retrouvant la noirceur de Perrault, et un livre de la collection Photopoche, qui lui est consacré avec une postface de Robert Delpire qui a été son compagnon pendant de nombreuses années, disparu en 2017.


Je suis touchée, pour ne pas dire bouleversée par les photos déjà… J’aime vraiment beaucoup.
J’essaierai certainement de trouver ce conte. Et ce livre de photos. Merci encore Ann.
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Me voilà sur le net. Mais quelle photographe!
Ça me touche énormément…
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Oui, c’est tellement beau, et tes photos souvent m’emportent de la même manière.
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Une expo que je veux aussi découvrir 😉
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Oui, vraiment une belle expo.
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Oh… ça me rappelle tellement de choses.. et l’époque où Sarah Moon et David Hamilton régnaient sur les pubs parfum pour jeunes filles…
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Oui, c’est vrai, des figures évanescentes et fragiles. Je me souviens aussi.
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