
Alors que la guerre gronde une fois de plus à nos portes, et que les menaces ne cessent de s’accumuler au-dessus de nos têtes, je me suis penchée sur l’histoire littéraire de l’Ukraine et notamment sur la place des autrices dans ce panorama. Comme partout ailleurs, leur combat pour écrire n’a pas fait exception à la règle, ni l’invisibilisation de leurs oeuvres, mais il s’est doublé d’un autre tout aussi politique dans leur rapport à la langue ukrainienne, à la russification et à la construction d’une nation aujourd’hui en grand danger. Sans conteste, elles sont très peu traduites en français, mais j’ai pu me procurer quelques ouvrages que je vais essayer de chroniquer ici. Je vous invite à faire de même. Je ne sais pas si la culture peut lutter contre la barbarie mais elle est un autre moyen de résistance à long terme. Les livres sont porteurs de mémoire.
Ainsi que l’écrit Oksana Zaboujko dans « Explorations sur le terrain du sexe ukrainien », « l’Ukraine c’est Chronos, qui dévore ses enfants avec menottes et petons… »,
Cette lutte pour la liberté se paye durement, sur une terre qui fut colonisée par les empires ou par les voisins, et mit du temps, de la sueur, et des larmes à se construire. La littérature et la langue ukrainienne furent aussi les terrains de cette lutte face aux démagogues et aux tyrans.







Le pingouin d’ Andreï Kourkov par Valentyne
Un poème de Lessia Oukraïnka (1871-1913) par Madame lit
Felix Austria, de Sofia Andrukhovych par Passage à l’Est
Entretien avec IRYNA DMYTRYCHYN Propos recueillis par Anna Mozharova
J’ai lu il y a longtemps Une brève histoire du tracteur en Ukraine mais j’ai un autre roman de Marina Lewycka dans la PAL : Deux caravanes. Je vais le lire tout bientôt.
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Mais c’est vraiment super ça ! Je mettrai un lien dans l’article.
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Je peux suggérer également Felix Austria, de Sofia Andrukhovych, une lecture mitigée pour moi mais qui, j’en suis sûre, plaira à d’autres. Le roman se déroule à « Stanislaviv » (Ivano-Frankivsk) du temps de l’Autriche-Hongrie. Je l’avais chroniqué ici: https://passagealest.wordpress.com/2020/07/15/sofia-andrukhovych-felix-austria/
Le roman a été traduit (comme les livres de Matios et Zaboujko) par Iryna Dmytrychyn. Une traductrice qui mérite également d’être mise en avant! Je conseille cet entretien très intéressant avec elle ici: https://www.translitterature.fr/media/article_980.pdf
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Merci beaucoup pour toutes ces informations, oui j’avais vu Félix Austria même si je ne l’ai pas insérée. Je mettrai un lien vers ton article. J’avais également noté Iryna Dmytrychyn par la fréquence des occurrences.
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