« Je ne me pense pas d’abord comme une femme. Ma réalité intérieure est bien plus complexe. Je me sens habitée par de multiples voix, de multiples personnes, des forces qui sont à la fois masculines et féminines. Je ne me sens limitée à aucune identité sexuelle. »
Interview Madame Figaro
Beaucoup de femmes lisent de la fiction. La plupart des hommes, non. Si un homme ouvre un roman, il aime voir sur la couverture un nom masculin ; cela a quelque chose de rassurant. […]. En outre, les hommes se vantent volontiers de négliger la fiction : « Je ne lis pas de romans, mais ma femme en lit. » De l’imagination littéraire contemporaine émane, semble-t-il, un parfum nettement féminin. Rappelez-vous Sabbatini : nous autres femmes, nous sommes douées pour le verbe. Mais à dire vrai, nous avons été consommatrices enthousiastes du roman dès sa naissance, vers la fin du XVIIe siècle, et, à cette époque, lire des romans vous avait un arôme de clandestinité. […] lire est une activité privée, souvent exercée derrière des portes fermées. Une jeune dame pouvait se retirer avec un livre, pouvait même l’emporter dans son boudoir et là, étendue sur ses draps de soie, tandis qu’elle s’imbibe des passions et frissons manufacturés par la plume d’un écrivain polisson, l’une de ses mains, pas absolument indispensable pour tenir le petit volume, pourrait s’égarer. »
Un été sans les hommes, 2011
Malgré tout, lorsque j’ai lu Un été sans les hommes, j’ai ressenti la plume féminine de l’auteure (même lors de la description de personnages masculins.. le mari)
Commentaire n°3 posté par Philisine Cave le 09/09/2012 à 21h01
Il y a une façon de se placer, de revendiquer, qui ici est plus féministe que féminin, non, tu ne crois pas ?
Réponse de Anis le 10/09/2012 à 07h09
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Ce roman offre quelques passages intéressants mais je n’ai pas été emballée par l’ensemble !
Commentaire n°1 posté par Malika le 10/09/2012 à 19h48
Il est assez particulier et il m’a fallu un temps pour me laisser prendre mais j’ai beaucoup aimé en fin de compte.
Réponse de Anis le 17/09/2012 à 23h07
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Une lecture en demi-teinte pour ce roman, mais je me souviens très bien de ce passage…
Commentaire n°2 posté par Nadael le 10/09/2012 à 11h28
Je me suis laissée prendre peu à peu par ce roman tissé de réflexions et de digressions, c’est vrai. Et cela m’a aussi parfois un peu agacée, tant parfois il est « bavard ». Mais malgré tout le charme a agi.
Réponse de Anis le 17/09/2012 à 23h06
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