« En vérité, la même sombre question lui montait souvent à l’esprit à propos de la race entière des femmes. Quelle est la vie qui vaille la peine d’être vécue même par la plus heureuse d’entre elles ? En ce qui concernait sa propre existence, Hester s’était depuis longtemps arrêtée à une réponse négative et avait écarté la question comme réglée. Une tendance aux spéculations de l’esprit, si elle peut lui apporter de l’apaisement comme à l’homme, rend une femme triste. Peut-être parce qu’elle se voit alors en face d’une tâche tellement désespérante. D’abord le système social entier à jeter par terre et reconstruire; ensuite la nature même de l’homme – ou de longues habitudes héréditaires qui lui ont fait une seconde nature – à modifier radicalement avant qu’il puisse être permis à la femme d’occuper une position équitable. »
Nathaniel hawthorne – La lettre écarlate – Folio classique.
Orphelin de père, né en 1804 dans une famille puritaine de Salem, Nathaniel grandit avec sa mère, veuve austère, loin des agitations du monde.
Après ses études, il devient rédacteur pour un périodique, puis entreprend une carrière littéraire dont les premiers essais seront des échecs. Influencé par sa femme, Sophia Peabody, il partage un temps son goût pour le transcendantalisme. C’est en 1850, avec La Lettre écarlate que le succès lui sourit enfin. L’année suivante, « La maison aux sept pignons », et, un peu plus tard, « Le livre des merveilles » consacreront sa renommée littéraire.
Malade, il meurt en 1864 dans les bras de son ami Pierce.
Son écriture fortement imprégnée par l’imaginaire théologique de son temps, n’en contient pas moins une étude de la condition humaine, une critique parfois sévère du puritanisme et sinon une psychologie des personnages, du moins la prise en compte de leurs états de conscience et de leur intériorite.
Ce livre a été adapté au cinéma :
J’aime beaucoup La lettre écarlate… Hester est un de mes personnages littéraires féminins préférés. Je note La maison aux sept pignons…
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Oui un beau personnage mais un personnage encore une fois malheureux.
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Je n’ai pas encore lu ce roman mais je te conseil de tout cœur le roman de PATRICIA REZNIKOV : La Transcendante
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Oui, j’ai lu ton bel article à son sujet !
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ce titre a forgé sa gloire mais je ne l’ai pas lu
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Il fait justement parti des prochains classiques que je veux lire !!!!
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On ne peut pas ne pas apprécier malgré un début un petit peu long.
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Toi qui est un lecteur éclectique et éclairé, ce livre devrait te plaire.
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un grand souvenir de lecture pour moi aussi. Un grand classique.
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J’ai beaucoup de tendresse pour Hawthorne ! Une vie aux débuts compliqués (il a passé plusieurs années du début de son âge adulte cloîtré par une profonde dépression, dans une minuscule maison, avec sa mère, juste à côté de la fameuse maison aux sept pignons, à Salem. Si je me souviens bien c’est sa rencontre avec Sophie Peabody qui le fera sortir de cet étét de prostration.
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