
Le prix de littérature de l’Union Européenne, ouvert aux 37 pays participant au programme «Europe créative» dans les secteurs de la culture et de la création, récompense tous les ans les meilleurs écrivains émergents en Europe. Les critères sont assez exigeants, puisque il faut avoir publié entre deux et quatre œuvres et avoir déjà été nominé.
Il est organisé par un consortium composé de la Fédération des libraires européens (EBF), de la Fédération des associations européennes d’écrivains (FAEE) et de la Fédération des éditeurs européens (FEE).
Les œuvres de femmes sont très peu représentées et elles ne sont pour l’instant pas traduites en français. D’ailleurs, le fait est que les ouvrages primés sont, dans leur ensemble, très peu traduits. Pour un prix qui vise à » promouvoir une diffusion plus large de la littérature européenne; encourager les ventes transnationales de livres; renforcer l’intérêt pour l’édition, la vente et la lecture d’œuvres littéraires étrangères », le résultat est un peu décevant en ce qui concerne les traductions en français. Toutefois, très belle initiative, l’Europe existe, bel et bien, quoi qu’on en dise.
2 romans primés sur les 12 et aucune traduction.
Belgique : Christophe Van Gerrewey, Op de Hoogte
Bosnie-Herzégovine : Tanja Stupar-Trifunović, Satovi u majčinoj sobi
Chypre : Antonis Georgiou, Ένα Άλπουμ Ιστορίες
Danemark : Bjørn Rasmussen, Huden er det elastiske hylster der omgiver hele legemet
Estonie : Paavo Matsin, Gogoli disko
Finlande : Selja Ahava, Taivaalta tippuvat asiat
Allemagne : Benedict Wells, Vom Ende der Einsamkeit ( La fin de la solitude, le livre de poche 2018)
Luxembourg : Gast Groeber, All Dag verstoppt en aneren
Roumanie : Claudiu M. Florian, Vârstele jocului. Strada Cetăţii.
Slovénie : Jasmin B. Frelih, Na/pol
Espagne : Jesús Carrasco, La tierra que pisamos (La terre que nous foulons Robert Laffont, « Pavillons »)
République de Macédoine : Nenad Joldeski, Секој со своето езеро (Each with their own lake)

