– Quel dommage : elle est vraiment belle !
– Si au moins elle était analphabète.
– Mais elle écrit !
– Elles sont odieuses, les femmes qui écrivent !
– Si elles écrivent mal, elles nous irritent.
– Si elles écrivent bien, elles nous humilient.
Deux lettrés turinois parlent ainsi d’Amalia Guglielminetti, jeune poétesse, qui publie en 1907 son premier recueil de vers.
« Elle naît à Turin en 1881. Très influencée par le style de D’Annunzio, elle écrit une importante oeuvre poétique, Le Vergini Folli (1907), L’Insonne (1913), I Serpenti di Medusa (1937).
Dans ses romans, elle aime décrire des personnages féminins emportés par la violence des passions.
Elle eut une longue et tumultueuse liaison avec Guido Gozzano dont témoignent « Le lettere de amore », publiées en 1951.
Elle écrit aussi pour le théâtre,
Nei e cicisbei, Il Baro dell’amore, Gingilli di lusso.
Une de ses nouvelles est traduite en français dans le recueil indiqué en source.
Elle meurt en 1941 . » Source : Nouvelles d’Italie femmes écrivains (1860-1930) Textes réunis par Emmanuelle Genevois et Danièle Valin
Merveilleux travail de ces deux traductrices chevronnées qui portent à la connaissance du public français des textes encore non traduits.
- Marziano Guglielminetti, Amalia, la rivincita della femmina
Crédit photo – domaine public – wikipedia
J’aime beaucoup le dialogue d’introduction…très percutant je trouve et qui reste pour certains encore très actuel !
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Ce n’est quand même plus trop à la mode mais il y a encore quelques résistances.
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