Une moisson de prix dont les femmes ne sont pas absentes cette année, avec le plus prestigieux d’entre eux et celui où il y a eu le moins de femmes jusqu’à présent :
« Deux voix entrelacées.
Celle, révoltée, de Georges Bernanos, témoin direct de la guerre civile espagnole, qui dénonce la terreur exercée par les nationaux avec la bénédiction de l’Église catholique contre les « mauvais pauvres ». Son pamphlet, Les Grands Cimetières sous la lune, fera bientôt scandale.
Celle, roborative, de Montse, mère de la narratrice et « mauvaise pauvre », qui, soixante-quinze ans après les événements, a tout gommé de sa mémoire, hormis les jours radieux de l’insurrection libertaire par laquelle s’ouvrit la guerre de 36 dans certaines régions d’Espagne, jours que l’adolescente qu’elle était vécut avec candeur et allégresse dans son village de haute Catalogne.
Deux paroles, deux visions qui résonnent étrangement avec notre présent, comme enchantées par l’art romanesque de Lydie Salvayre, entre violence et légèreté, entre brutalité et finesse, portées par une prose tantôt impeccable,tantôt joyeusement malmenée. » Source de l’éditeur Seuil
Le Seuil a rarement eu le Goncourt et très heureux pour cette auteure qui mérite ce prix pour mieux se faire connaitre. J’ai acheté « 7 femmes » que je lirai avec grand intérêt en y associant des lectures de ces auteures.
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Oui, il semble qu’il y ait un jeu de pouvoir et que les dés soient largement pipés. mais en l’occurrence, cette reconnaissance va permettre à l’auteure de vendre davantage de livres.
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Ce n’est pas parce qu’un auteur reçoit le Goncourt qu’il est un bon écrivain. Même si c’est une auteur(e). Je crains ce genre de mise en avant qui peut, au contraire, desservir la/le romancier/ère à moyen terme. D’autant que ce genre de prix est surtout attribué à une maison d’édition, comme le souligne Denis. Longue vie aux mots de Lydie Salvayre ! C’est un souhait sincère !
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Tu as tout à fait raison bien sûr et sur le fond je suis d’accord avec toi mais je m’attache à observer les évolutions entre littérature, femme et reconnaissance institutionnelle. Pour une femme qui a écrit sur les femmes « 7 femmes », j’avais aussi particulièrement envie de la saluer. Le jeu est parfois pipé mais les femmes ont besoin d’être au moins dans le jeu, ou qu’on les fasse entrer.
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Je suis ravie! Je n’ai encore jamais lu cette auteure mais son livre 7 femmes attise ma curiosité…
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Je lis 7 femmes de temps en temps, elle apporte des éclairages très personnels sur les auteures et très intéressants.
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J’ai lu deux romans d’elle : Passage à l’ennemie et Portrait d’un écrivain en animal domestique. Donc j’ai soutenu sa candidature en connaissance de cause : elle écrit très bien, développe un univers hétéroclite, ne se met pas en avant dans ses livres, fait des efforts d’imagination et de création, se met en danger constamment. J’admire beaucoup cette femme d’une humilité incroyable et au sourire communicatif : je l’ai croisée à l’occasion d’une rencontre littéraire. Son prix Goncourt est entièrement mérité.
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J’ai envie de la lire mais je l’avoue, moins sur celui-là que sur d’autres d’elle qui me tentent plus.
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Le sujet ne me tente pas (ni m’intéresse) mais peut-être que ce roman contribuera à remettre un peu Bernanos à l’honneur. J’avais beaucoup aimé « Journal d’un curé de campagne » et « Dialogue des carmélites »; très poignants.
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Comme toi je ne suis pas très tentée par le thème du roman. Comme tout le monde, j’ai lu « Journal d’un curé de campagne », mais cela ne m’a guère donné envie d’aller voir plus loin.
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J’ai reçu ce livre en cadeau.J’ai donc commencé à le lire et je dois dire qu’il n’est pas mal du tout Je pense également que le fait de recevoir un prix ne fait pas la valeur d’un livre et je fais peu cas de cela..Le thème du livre est intéressant ..Je n’avais pas apprécié un des livres précédents de Lydie Salvayre mais là chapeau!
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Non moi non plus je ne crois pas vraiment aux prix mais ils sont un indicateur social je dirais, une reconnaissance institutionnelle qui a son poids. pour un auteur, c’est l’assurance de voir les ventes considérablement augmenter.
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