voici venue la vague
intacte dans le temps arrêté
et c’est comme la dernière épaule nue
avant le visage
sa main chaude soudain d’un soleil
qui rompt tous ses cuivres
prend un bleu de hauteur
un parfum de vin des prés
un à un écarte les nuages
pour plonger vers son urgence
dans la fervente douceur
qu’aurait un rondeau
Barbara Auzou est née le 13 mai 1969. Elle trace patiemment son chemin et construit une œuvre. Ce poème est publié ici avec son autorisation. Elle est professeure de Lettres modernes en Seine-Maritime et a obtenu une maîtrise consacrée à Marguerite Duras. A publié dans la revue Traversées en 2017… Travail à quatre mains avec le peintre Niala. En 2018, la maison d’Édition Traversées accepte le manuscrit « L’Époque 2018 », fruit du travail mené avec le peintre Niala (Parution janvier 2020). D’autres parutions en revues se succèdent depuis 2018 : Traversées, Lichen, Traction-Braban, Le Capital des mots… Elle tient deux blogs, l’un consacré à son travail d’enseignante, l’autre : Lireditelle@wordpress.com est consacrée à sa poésie. Elle y publie quotidiennement.
Merci à toi Anna…
et vive le désir féminin…
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Barbara une presque cousine de rime, dont Colette aurait pu ou su se reconnaître
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