Jeune homme nu assis au bord de la mer (1836), Paris, musée du Louvre.
Tu descends le chemin de mon sang
comme un caravanier
la route de la soie
Lorsque tu tomberas de mes hanches
mille ans auront passé
J’aime l’homme
au dos vaste
comme une steppe
Dans les profondeurs de sa terre
j’écoute
le bruit du troupeau de buffles
qui le traverse
Anise Koltz
Source : Printemps des poètes
Photo credit : Hippolyte Flandrin [Public domain] wikipédia
j’aime la poésie pleine de « sens »
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Oui, j’avoue que ce poème est magnifique. Dire autant en cette forme courte tient du prodige.
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