Cette heure
L’heure des corps désentoilés
et des os bleus traversés d’air
l’heure où l’aisselle dore à peine
où les bracelets se partagent
la première lueur étonnée –
merveille pavot des méfiances
L’enfant cruel des points du jour
rosit de sang de carrelage
les fils nus du destin traînent de la veilleuse
à l’étoile au plaisir à des craies de silence.
Rosace aux vitraux du sommeil
toi corps luisant hors des grands fonds de nuit
qui veux-tu rendormir perdre sur quelles plages ?