A mon amoureux Les amoureux L’eau qui caresse le rivage,La rose qui s’ouvre au zéphir,Le vent qui rit sous le feuillage,Tout dit qu’aimer est un plaisir. De deux amants l’égale flammeSait doublement les rendre heureux.Les indifférents n’ont qu’une âme ;Mais lorsqu’on aime, on en a deux. Madeleine de Scudéry (1607-1701)Romances et poésies Issue d’une petite … Poursuivre la lecture de Les amoureux – Madeleine de Scudéry (1607-1701)
Femmes poètes – Catherine Pozzi – Nyx/ Thalie Envolée
Printemps des poètes/ le désir féminin- Marina Rogard
C’est avec Marina Rogard et son regard étoilé que se clôt ce printemps des poètes et poétesses. Merci à elle de m’avoir prêté son texte. Poétesse du web que j’ai découverte récemment, elle nous offre sa douceur et sa fantaisie. Au plus près [de ta bouche] Au plus près De ta boucheLe baiser-fleur S’étireEn jolis grainsDe malice. Une minute … Poursuivre la lecture de Printemps des poètes/ le désir féminin- Marina Rogard
Ouvert aux vents griffus / Xavière Gauthier
Je remercie Xavière, pour laquelle j’ai une profonde admiration, du prêt de cette œuvre ouvert à l’agonie géante qui empale et sourit ouvert aux chutes de neige à l’albâtre écumant qui jongle sous la lune ouvert au tombeau de jacinthe aux papillons obscurs qui déchiquettent les nues ouvert au cri, à la bite endormie aux … Poursuivre la lecture de Ouvert aux vents griffus / Xavière Gauthier
Une femme en crue / Caroline Boidé- Bruno Doucey
« Je veux écrire comme la jeune fille qui se déshabille et court vers le lit de son amant. » Alejandra Pizarnik est une poétesse argentine née au sein d’une famille d’immigrants juifs d’Europe centrale (1936-1972)
Printemps des poètes (6) – Le désir féminin/ Denise Miège
Je t’enlise, je t’enrobe, je te love, je te veux Je te vise, je te bombarde, et je te prends d’assaut. Je ne te laisse pas le temps, je t’invite, je t’emperle, je t’envoûte, je t’attends. J’ai tellement envie de toi.je t’envahis, je t’environne, je suis partout à la fois. Je suis de tous les … Poursuivre la lecture de Printemps des poètes (6) – Le désir féminin/ Denise Miège
Printemps des poètes : le désir féminin (5) Thérèse Plantier
Parce que j’avais senti la première odeur de l’été j’avais cru que je vivrais mille ans auprès de toi mais j’étais en retard il aurait fallu prendre le train de tes yeux puis descendre à contre-voie parmi les bardanes et les orties violettes battre les buissons tambouriner dessus avec des paumes de laine cardée par … Poursuivre la lecture de Printemps des poètes : le désir féminin (5) Thérèse Plantier
Le printemps des poètes/Le désir féminin Barbara Auzou
voici venue la vague intacte dans le temps arrêté et c’est comme la dernière épaule nue avant le visage sa main chaude soudain d’un soleil qui rompt tous ses cuivres prend un bleu de hauteur un parfum de vin des prés un à un écarte les nuages pour plonger vers son urgence dans la fervente … Poursuivre la lecture de Le printemps des poètes/Le désir féminin Barbara Auzou
Le printemps des poètes : le désir féminin (3) Claudine Chonez
Cette heure L’heure des corps désentoilés et des os bleus traversés d’air l’heure où l’aisselle dore à peine où les bracelets se partagent la première lueur étonnée – merveille pavot des méfiances L’enfant cruel des points du jour rosit de sang de carrelage les fils nus du destin traînent de la veilleuse à l’étoile au … Poursuivre la lecture de Le printemps des poètes : le désir féminin (3) Claudine Chonez
Auteure du mois d’Août : Louise Ackermann (1813-1890)
Louise Ackermann est née Victorine Choquet le 30 novembre 1813 à Paris et décédée le 2 ou 3 août 1890. Elle a passé une enfance plutôt triste et solitaire dans l’Oise, à la campagne. Elle résume ces années ainsi : « …une enfance engourdie et triste, une jeunesse qui n’en fut pas une, deux courtes années d’union … Poursuivre la lecture de Auteure du mois d’Août : Louise Ackermann (1813-1890)
Azadée Nichapour : Quatre quatrains pour Omar Khayam
Je lève à toi ma coupe Omar Khayâm Précieuse poussière de Nichapour Frère de Baudelaire, mon amour Qui enivras de poésie mon âme Hélas! Si l’on m’avait prédit qu’un jour J’irai zoner si loin de Nichapour J’aurais pris une poignée de sa terre Les os de Khayâm pour Apollinaire Point du jour à … Poursuivre la lecture de Azadée Nichapour : Quatre quatrains pour Omar Khayam
Ariane Dreyfus : Derrière la porte il ne respire qu’à moitié
Derrière la porte il ne respire qu’à moitié Derrière la porte il ne respire qu’à moitié Si elle entre rien ne s’arrête Ne s’oppose A celle qui s’approche elle est vraie Maintenant on peut s’ouvrir en deux Les lèvres pas toutes seules Pour que ce soit sa figure Elle recule Contre l’armoire l’attend, figée de … Poursuivre la lecture de Ariane Dreyfus : Derrière la porte il ne respire qu’à moitié
31 jours pour 31 poétesses – 10e jour – Marie-catherine-Hortense de Villedieu (1542-1587) – Jouissance
Une femme agitée : comédienne, dramaturge, romancière, inventeur de la nouvelle historique – mais aussi femme galante et intrépide, elle contracta un mariage illégal avec un capitaine, prit le voile quand il mourut, fut chassée du couvent?…avant d’épouser un sien cousin, son premier amour, à Alençon. Jouissance Aujourd’hui, dans tes bras, j’ai … Poursuivre la lecture de 31 jours pour 31 poétesses – 10e jour – Marie-catherine-Hortense de Villedieu (1542-1587) – Jouissance
31 jours pour 31 poétesses – 9e jour – Catherine Des Roches (1542-1587) – Sonnets
Contemporaine de Ronsard et de l’humaniste Estienne Pasquier qu’avec sa mère, Madeleine des Roches, elle connaissait bien, Catherine Des Roches était, avec celle-ci, au centre d’un cercle littéraire à Poitiers entre 1570 et 1587 . Grâce à sa mère, qui lui a servi de mentor intellectuel, Catherine Des Roches a plus écrit que cette dernière. … Poursuivre la lecture de 31 jours pour 31 poétesses – 9e jour – Catherine Des Roches (1542-1587) – Sonnets
31 jours pour 31 poétesses – 6e jour – Claude de Burine (1931-…) – Maisons femmes
« Claude de Burine est issue d’une vieille famille ardéchoise les de Burine de Tournays. Elle divorce en 1956, puis devient l’épouse du peintre surréaliste et illustrateur Henri Espinouze, dit Espinoza. En 1982, Henri Espinouze décède. Elle sera la compagne de Roland Massot, puis de Raymond Kadjan. Elle fut avec Joyce Mansour, Thérèse Plantier, Alice Notley … Poursuivre la lecture de 31 jours pour 31 poétesses – 6e jour – Claude de Burine (1931-…) – Maisons femmes
31 jours pour 31 poétesses – 5e jour – Marie Krysinska (1864-1908) – Le poème des caresses
Elle fut la première à pratiquer le vers libre en France dans les années 1881-1882, précédant le combat décadent de Gustave Kahn. Inoubliables baisers qui rayonnez Sur le ciel pâle des souvenirs premiers ! Baisers silencieux sur nos berceaux penchés ! Caresses enjouées sur la joue ; Tremblantes mains des vieux parents, – Pauvres … Poursuivre la lecture de 31 jours pour 31 poétesses – 5e jour – Marie Krysinska (1864-1908) – Le poème des caresses
31 jours pour 31 poétesses – 3e jour – Cécile Sauvage (1883-1927) – Je t’apporte ce soir…
Cécile Sauvage est la mère du musicien Olivier Messiaen chantela mère Nature, distributrice de fleurs et d’étoiles. « La poésie de Cécile Sauvage est une poésie de plein air et de plein vent », écrit Jean de Gourmont en 1910. La neurasthénie va assombrir ses dernières œuvres. Je t’apporte ce soir… Je t’apporte ce soir ma natte … Poursuivre la lecture de 31 jours pour 31 poétesses – 3e jour – Cécile Sauvage (1883-1927) – Je t’apporte ce soir…
31 jours pour 31 poétesses – 2e jour – Dame Castelloza – C’est un honneur pour moi de vous aimer et de vous prier même sans profit
credit image (1) Femme troubadour au début du XIIIe siècle. Gaie, belle, habitant un château près d’Aurillac, épouse d’un croisé vaillant et sanguinaire, elle dédia trois chansons de ferveur et d’humilité à Armand de Bréon, un grand seigneur qui lui en imposait. Désormais de chanter, je ne devrais plus avoir envie, Car plus je chante … Poursuivre la lecture de 31 jours pour 31 poétesses – 2e jour – Dame Castelloza – C’est un honneur pour moi de vous aimer et de vous prier même sans profit
31 jours pour 31 poétesses – 1er jour – Béatrice de Die – Chanson
Au XIIe siècle, en Provence, la Comtesse de Die épousa Guillaume de Poitiers. Elle chanta dans la langue d’Oc de l’époque son amour pour Raimbaut d’Orange, qui lui fut indifférent et infidèle. Voici sa chanson extraite d’une anthologie établie par Régine Desforges, dans la traduction de Pierre Seghers. Voir ici : les trobairitz Chanson Grande peine … Poursuivre la lecture de 31 jours pour 31 poétesses – 1er jour – Béatrice de Die – Chanson
Anise Koltz : Tu descends le chemin de mon sang…
Jeune homme nu assis au bord de la mer (1836), Paris, musée du Louvre. Tu descends le chemin de mon sang comme un caravanier la route de la soie Lorsque tu tomberas de mes hanches mille ans auront passé J’aime l’homme au dos vaste comme une steppe Dans les profondeurs de sa terre j’écoute le bruit du troupeau … Poursuivre la lecture de Anise Koltz : Tu descends le chemin de mon sang…
Bonne année !
Le Nouvel An de Louisa Paulin Louisa Paulin (1888-1944), institutrice et poétesse occitane a écrit des poésies en français et en occitan. Atteinte de neuropathie amyloïde, elle est contrainte de prendre une retraite anticipée en 1932. La nouvelle année Nouvelle année, année nouvelle, Dis-nous, qu’as-tu sous ton bonnet ? J’ai quatre demoiselles Toutes grandes et belles. … Poursuivre la lecture de Bonne année !
Anna de Noailles Voyages
Voyages Un train siffle et s’en va, bousculant l’air, les routes, L’espace, la nuit bleue et l’odeur des chemins ; Alors, ivre, hagard, il tombera demain Au coeur d’un beau pays en sifflant sous les voûtes. Ah ! La claire arrivée au lever du matin ! Les gares, leur odeur de soleil et d’orange, Tout, … Poursuivre la lecture de Anna de Noailles Voyages
Angèle Vannier Poème
« Ma forêt, ma forêt, si proche et si perdue !… Elle est sur moi comme une bête fraîche et verte » Angèle Vannier, Les Songes de la lumière et de la brume, Ed. Savel, 1947 Angèle Vannier, née le 12 août 1917 à Saint-Servan (aujourd’hui annexée à Saint-Malo, Ille-et-Vilaine), et morte le 2 décembre 1980.
Albane Gellé : Doué-la-Fontaine
Albane Gellé : Doué-la-Fontaine des hommes debout et leurs villages dessous la terre des pierres joyeuses en cathédrales des pierres encore interminables devant les yeux depuis jadis cent mille roses princesses d\’été un peu sauvages ici pour vivre le vent respire un enfant marche – marche et s\’arrête pour le silence des girafes un loup … Poursuivre la lecture de Albane Gellé : Doué-la-Fontaine
Andrée Chedid : De cet amour ardent je reste émerveillée
De cet amour ardent je reste émerveillée Je reste émerveillée Du clapotis de l’eau Des oiseaux gazouilleurs Ces bonheurs de la terre Je reste émerveillée D’un amour Invincible Toujours présent Je reste émerveillée De cet amour Ardent Qui ne craint Ni le torrent du temps Ni l’hécatombe Des jours accumulés Dans mon … Poursuivre la lecture de Andrée Chedid : De cet amour ardent je reste émerveillée
En route – Malvina Blanchecotte (1830-1897)
Malvina Blanchecotte (1830-1897) On est perdu : la route à l’infini s’allonge. Les pas suivent les pas fatigués : on ne sait Si l’on veille et l’on vit, ou si déjà l’on songe, Un vent lugubre passe et trouble tout à fait. La lune ouvre un œil blême et luit par intervalles : De bien … Poursuivre la lecture de En route – Malvina Blanchecotte (1830-1897)
La nuit spirituelle – Lydie Dattas / En réponse à Jean Genet.
La nuit spirituelle – Lydie Dattas – Gallimard 2013 La genèse de ce long poème en prose écrit en 1977 est tout à fait intéressante. Admiratrice de Jean Genêt, Lydie Dattas le rencontre un soir dans le studio qu’il avait loué dans son immeuble et une discussion s’engage où elle lui fait part de ses … Poursuivre la lecture de La nuit spirituelle – Lydie Dattas / En réponse à Jean Genet.
Babouillec – Poétesse du silence
Etre autiste Concept ordinaire de l’autocritique Les ordres bousculent l’initiative itinérante. Tu es en chemin D’exécution d’un acte dicté par la raison Quelqu’un t’interpelle, Otage de ton silence, tu perds la Raison de ton Acte Livré à toi-même, ordre ou désordre, seul responsable, Tu plonges dans le plus proche état disponible, Egarant le … Poursuivre la lecture de Babouillec – Poétesse du silence
Sonnet – Louise Colet
Louise Colet exprime ici son sentiment de vide et de perte après la mort de sa mère en 1834 et celle de son amie Julie Candelle la même année. Le malheur m’a jeté son souffle desséchant De mes doux sentiments la source s’est tarie, Et mon âme incomprise, avant l’heure flétrie, En perdant tout espoir … Poursuivre la lecture de Sonnet – Louise Colet
Louise Colet (1810-1876) L’histoire d’une vie
Louise Colet – L’histoire d’une vie, née Revoil, femme de lettres française (Aix-en-Provence, 15 août 1810 – Paris, 8 mars 1876) Élevée dans le château de Servanne près d’Aix-en-Provence, elle épousa le flûtiste Hippolyte Colet. Ils vinrent habiter à Paris où son mari devint professeur au Conservatoire. Elle se sépara de lui en 1847 et … Poursuivre la lecture de Louise Colet (1810-1876) L’histoire d’une vie
Hirondelle : Louise Michel
Hirondelle qui vient de la nue orageuse Hirondelle fidèle, où vas-tu ? dis-le-moi. Quelle brise t’emporte, errante voyageuse ? Écoute, je voudrais m’en aller avec toi, Bien loin, bien loin d’ici, vers d’immenses rivages, Vers de grands rochers nus, des grèves, des déserts, Dans l’inconnu muet, ou bien vers d’autres âges, Vers les astres … Poursuivre la lecture de Hirondelle : Louise Michel
Baise m’encor, rebaise-moi et baise de Louise Labé
Baise m’encor, rebaise-moi et baise ; Donne m’en un de tes plus savoureux, Donne m’en un de tes plus amoureux : Je t’en rendrai quatre plus chauds que braise. Las ! te plains-tu ? Çà, que ce mal j’apaise, En t’en donnant dix autres doucereux. Ainsi, mêlant nos baisers tant heureux, Jouissons-nous l’un de l’autre … Poursuivre la lecture de Baise m’encor, rebaise-moi et baise de Louise Labé
A la bien-aimée de Renée Vivien
Vous êtes mon palais, mon soir et mon automne, Et ma voile de soie et mon jardin de lys, Ma cassolette d’or et ma blanche colonne, Mon parc et mon étang de roseaux et d’iris. Vous êtes mes parfums d’ambre et de miel, ma palme, Mes feuillages, mes chants de cigales dans l’air, Ma neige … Poursuivre la lecture de A la bien-aimée de Renée Vivien
Louise Labbé Sonnets (1555)
Je vis, je meurs; je me brûle et me noie; J’ai chaud extrême en endurant froidure; La vie m’est et trop molle et trop dure; J’ai grands ennuis entremêlés de joie. Tout à un coup je ris et je larmoie, Et en plaisir maint grief tourment j’endure; Mon bien s’en va, et à jamais … Poursuivre la lecture de Louise Labbé Sonnets (1555)
Sapho – Femme
Il l’encercle de mots pour la produire Elle n’a pas de mots pour se dire Il dit qu’elle est son continent noir Elle une ombre un creux une oreille des yeux Elle l’a encerclé un jour de ses bras Pour contenir son discours et qu’il parle Aujourd’hui vertige Car vient La parole de la femme … Poursuivre la lecture de Sapho – Femme
L’amour, élégie – Adelaïde Dufrénoy (1765-1825)
Passer ses jours à désirer, Sans trop savoir ce qu’on désire; Au même moment rire et pleurer. Sans raison de pleurer et sans raison de rire; Redouter le matin et le soir souhaiter D’avoir toujours droit de se plaindre; Craindre quand on doit se flatter, Et se flatter quand on doit craindre; Adorer, haïr son … Poursuivre la lecture de L’amour, élégie – Adelaïde Dufrénoy (1765-1825)
Au clair de la nuit de Janine Teisson
La lune accrochée dans le ciel Voit les humains tout petits. Mais elle n’a pas de jambes Pour courir derrière les voleurs, Pas de bras pour serrer L’enfant qui fait des cauchemars, Pas de pieds pour danser. Alors elle regarde, c’est tout. Poème extrait de Au clair de la nuit, Motus, 2009 Sur le thème … Poursuivre la lecture de Au clair de la nuit de Janine Teisson
Ecoute – Anne Marie BERNAD
Écoute le silence est fait de paroles à l’intérieur de soi comme une aube venue des profondeurs entoure d’esprit la lumière Les mots de novembre annoncent l’espace hauteur achevée des parfums vécus l’odeur émaillée d’une vie qui avance avec dans la bouche matinale le goût d’une voix Écoute le chuchotement du premier mot se tait … Poursuivre la lecture de Ecoute – Anne Marie BERNAD
Jeanine Baude /Dans la démesure des torrents
dis-moi les jours faciles ceux qui viennent de loin soustraire les plis de la mémoire à la mesure d’un pain chaud la table servie, le poème en creux dans cette soif, dans cette faim le rythme quotidien, le pas sur la page Il suffit d’aller et nous le savons bien annexées à la mort, annexées … Poursuivre la lecture de Jeanine Baude /Dans la démesure des torrents
Gérard d’Houville (1875-1963)
Marie de Heredia, née à Paris le 20 décembre 1875 et morte à Paris le 6 février 1963, qui signait Gérard d’Houville, est une romancière et une poétesse française, fille de José-María de Heredia. Elle a fréquenté les poètes et artistes les plus célèbres du temps : Leconte de Lisle, Anna de Noailles, Paul Valéry… … Poursuivre la lecture de Gérard d’Houville (1875-1963)
Amour de Simonne Michel Azais
AMOUR Lors Tes lèvres d’amour entrouvriront ma vulve Et boiront mon désir Comme on boit un vin fou Ce désir Qui courait au long de mon Échine Et faisait se cambrer mes reins A ton toucher si doux Lors Je ne saurai plus si c’est moi que tu aimes Ou seulement Ta joie De me … Poursuivre la lecture de Amour de Simonne Michel Azais
Albane Gellé – Si je suis de ce monde
Tenir journal de ses jours combats livrés ou siestes sable de rivière noter bruis- sements agitations en dehors de la maison inventorier les nuits sans lune tous les étourdissements debout Tenir en respect monstres épines malgré nos tailles minuscules boiteries panse- ments chaque coin de rue les jambes en attendant debout. Tenir boutique de nos … Poursuivre la lecture de Albane Gellé – Si je suis de ce monde
La solitude des femmes de Gérard d’Houville
La solitude des femmes As-tu peur ? Te voici seule avec le silence… Aucun souffle…aucun pas…nulle voix et nul bruit… Seule comme une fleur que nul vent ne balance, Seule avec ton parfum et ton rêve et la nuit. As-tu peur ? Te voici seule avec la ténèbre, Seule comme une morte au fond de … Poursuivre la lecture de La solitude des femmes de Gérard d’Houville
Autour de moi, solitudes éteintes- Marie-Claire Bancquart
Autour de moi, solitudes éteintes : romancières anglaises, poète américaine, poète allemande… O brûlantes, arrachées à elles-mêmes par l’ordre ancien ! Mais je pense surtout à celle de siècle plus lointain qui écrivit : Bel ami ainsi est de nous Ni vous sans moi ni moi sans vous. Au-delà de la différence je choisis le grand héritage indivis : … Poursuivre la lecture de Autour de moi, solitudes éteintes- Marie-Claire Bancquart
Moïra sauvage – Les yeux blessés par l’avenir
Les yeux blessés par l’avenir Ciel étoilé où meurt le jour Ma vie éclate et se retire A peine jetée vers la mer Nuages pâles dont j’ai peur Ma vie tranquille désespère Je dois aimer le jeu des heures Le chemin calme du silence Cadeau glacé de ce qui meurt Je ne sais plus ni … Poursuivre la lecture de Moïra sauvage – Les yeux blessés par l’avenir
Le bonheur d’être belle – Delphine Gay
Quel bonheur d’être belle, alors qu’on est aimée ! Autrefois de mes yeux, je n’étais pas charmée; Je les croyais sans feu, sans douceur, sans regard; Je me trouvais jolie un moment, par hasard. Maintenant, ma beauté me paraît admirable. Je m’aime de lui plaire, et je me crois aimable… Il le dit si souvent … Poursuivre la lecture de Le bonheur d’être belle – Delphine Gay
Catherine Pozzi – Ave
Ave Très haut amour, s’il se peut que je meure Sans avoir su d’où je vous possédais, En quel soleil était votre demeure En quel passé votre temps, en quelle heure Je vous aimais Très haut amour qui passez la mémoire Feu sans foyer dont j’ai fait tout mon jour, En quel destin vous … Poursuivre la lecture de Catherine Pozzi – Ave